samedi 27 février 2010

Itineraire mis a jour / Updated Itinerary

Dear all,

We have now updated our itinerary for the Asian part (taking a closer look at the monsoon). You will also see the updated info of where we've been up to now.
Follow the link below to open the file.

So that you can decide when and where to join us...

Cheers,
Fred & Nat

http://spreadsheets.google.com/ccc?key=0Ahlwb_iT97EtdDhpdlZyNGQ0RU9jak9saXZmR1pmOEE&hl=en

Bonjour a tous,

Nous avons mis a jour notre itineraire de voyage, en particulier la partie asiatique apres avoir regarde de plus pres les moussons. Vous trouverez aussi la mise a jour des endroits ou nous sommes alles jusqu'a present.
Cliquez sur le lien ci-dessus pour ouvrir le fichier.

Vous pourrez ainsi decider ou et quand nous rejoindre dans le voyage...

A bientot,
Fred & Nat

vendredi 26 février 2010

La Pampa en una estancia

Mardi 26 janvier au matin nous partons en voiture de Buenos Aires direction le Sud, la Pampa et l’estancia La Oriental où nous passerons les 2 prochains jours. C’est principalement Gilbert qui était attiré par la Pampa, mais nous avons tous été conquis par ces grandes étendues de plaines cultivées. C’est de là notamment que vient le fameux bœuf argentin ! La meilleure façon de visiter la Pampa (selon notre guide) est de séjourner dans une estancia, un grand ranch qui peut aussi être une ferme. Généralement, chaque séjour comprend aussi l’accès à la piscine (les estancias sont toujours de grandes et belles demeures avec un grand parc et une piscine), la possibilité de monter à cheval et d’observer ou de participer aux activités agricoles. Malheureusement pour nous, nous sommes en plein été et l’activité agricole est donc limitée à surveiller dans quel coin du domaine se trouvent les vaches et les ramener si elles sont trop loin… Après 4 heures de route (vs. 2h15 annoncée par l’agence…) nous arrivons enfin à l’estancia et un barbecue nous attend pour notre plus grand plaisir. Nous découvrons nos chambres, plus spacieuses l’une que l’autre, avec des salles de bain d’époque (vieille baignoire, bidet et pommeau de douche mais on vous rassure tout fonctionnait très bien !). Les autres personnes qui séjournent dans cette estancia sont une famille d’argentins et un couple d’allemands. Le premier déjeuner se fait autour d’une grande table, avec la maîtresse de maison et son fils qui mangent avec nous, dans une ambiance très conviviale. Les conversations se font un peu dans toutes les langues (espagnol, anglais, français, allemand…) et au final tout le monde arrive à se comprendre tant bien que mal !

On Tuesday 26th Jan, we drive south towards the Pampa and our Estancia, La Oriental, where we’ll spend the next couple of days.  At first it was mainly Gilbert who wanted to go to the Pampa, however quickly enough this area of huge cultivated plains grew on us. That’s where the famous Argentinean beef comes from! The best way to visit the Pampa (according to our guidebook) is to stay a couple of days in an estancia, a big ranch that can also be a farm and where you can enjoy a big house, swimming pool, ride their horses and maybe also take part to the farming activities. Unfortunately for us (and probably fortunately for the cattle), during summer time farming only means checking on the cows from time to time and bringing them back if they go too far… After 4 hours driving (vs. 2h15min according to the agency) we finally reach the Estancia and the good news is that the barbecue is waiting for us! We also discover our rooms, really spacious (a whole family could live there!). The other guests of the Estancia are an Argentinean family and a German couple. We all have lunch together around a large table, and the landlady joins us as well as her son. Discussions happen in all languages (Spanish, French, German and English) and in the end everyone manages to understand the others!

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Vue la chaleur ambiante (encore pire qu’à Buenos Aires et c’est dire !) le début d’après-midi se passe en bord de piscine pour la sieste et une petite baignade (l’eau est à 30°C !). Ensuite la première activité consiste à faire un petit tour de calèche autour du parc, une bonne façon de découvrir la propriété. Miguel, le Gaucho de l’estancia (qui n’est en fait pas du tout un gaucho – les critiques disent qu’il est bien trop souriant pour être gaucho – mais qui travaille là depuis plus de 20 ans et qui s’occupe de toutes les activités proposées par l’estancia), nous emmène en calèche avec le cheval Paulito. Ce petit tour est très agréable, bien qu’un peu bref. Nous sommes également accompagnés par les chiens de l’estancia, Paf en tête !  Pour le dîner, nous ne sommes plus que deux familles (les allemands sont partis) et mangeons donc à deux tables séparées. La soirée est plus fraîche et il est donc très agréable de manger dehors avec la nuit noire qui révèle les lucioles, et malgré la présence de nombreux moustiques !

The temperature outside is even hotter than in Buenos Aires (as it that were possible) so we decide to take a nap by the pool after lunch. The first activity is to take a tour in a horse carriage around the house to discover the property. Miguel, the gaucho of the Estancia (actually he’s not a gaucho at all – some say he smiles too much to be a gaucho – but he’s been  taking care of all the activities offered by the Estancia for 20 years), takes us for the tour with the horse Paulito. It’s a very nice way to discover the estancia, even if a bit short. And the dogs of the estancia came with us, lead by Paf! For dinner there are only 2 families as the German couple left and therefore we eat at 2 different tables. The temperature is much cooler in the evening and it is very enjoyable to eat outside in a pitch black night where all we see are fireflies, even if there are plenty of mosquitoes around!

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Le lendemain matin nous partons marcher avec Miguel à la recherche des vaches. Une fois encore, Paf nous accompagne. Nous nous dirigeons vers les bords de la rivière qui traverse le domaine, où nous pouvons observer de nombreux oiseaux et notamment des chouettes qui nichent dans des terriers. Nous apercevons les vaches mais elles sont très loin, nous décidons donc d’aller les voir plus tard dans la journée mais à cheval. Au retour nous traversons un champ de soja, haut jusqu’au torse, et marcher dedans est comme marcher dans un four tellement le champ retient la chaleur extérieure. Pendant le déjeuner, nous faisons plus ample connaissance avec la famille argentine qui partage avec nous son mate, puisque Marylise et Gilbert n’y ont jamais goûté (ce qui est inconcevable pour un argentin). Pour eux, même impression que pour nous la première fois, à savoir que c’est très amer et pas très bon. Mais de notre côté nous apprécions beaucoup plus que la première fois (sans pour autant en être devenus fans !).

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Après le déjeuner et une bonne sieste en bord de piscine, nous partons pour la promenade à cheval avec Miguel. Grande première : Gilbert monte sur un cheval pour la première fois (même s’il y a maintenant 8 chevaux au pré à la campagne !). Ca ne dure que 5 minutes mais c’est quand même à noter. Ensuite on continue à 3 (Marylise, Frédéric et Natacha) et Miguel pour une ballade d’une grosse heure sur le même chemin que le matin en marchant, mais cette fois-ci en poussant plus loin pour aller voir les vaches. Il est assez impressionnant de parcourir un troupeau de vaches à cheval. Ce sont quand même de grosses bêtes et elles ne se déplacent pas forcément à l’arrivée du cheval… Au retour nous entamons un petit galop tout tranquille, histoire de décrasser les chevaux plus qu’autre chose. La ballade nous a tellement plu que nous décidons d’en refaire une le lendemain matin, juste avant le retour vers Buenos Aires.  Pour le dîner cette fois-ci nous sommes seuls car les Argentins sont rentrés à Buenos Aires (c’est la rentrée après les grandes vacances pour eux). Nous avons donc le droit à un service privé !

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The next day we start the day with a walk in the fields to try and find the cows, together with Miguel and Paf the dog. We walk towards the river that crosses the domain and there are many birds living around, including howls. We manage to see the cows but they are too far away and we decide to come back in the afternoon with horses to see them closer. On the way back, we cross a soya field, which is really steaming hot as it keeps the heath from the outside.  We then have lunch together with the Argentinian family, and they insist to share their mate with us (when they discover that Marylise and Gilbert haven’t tried it yet they can’t believe it!). For them it’s like it was for us the first time, i.e. bitter and not very good. But for us it’s slightly better (even though we won’t drink it everyday…).  In the afternoon (after our traditional nap by the pool) we ride the horses. Even Gilbert goes for a ride and that’s the first time ever (even though there are 8 horses in the country house in France) – even though it only lasts for 5 minutes, it’s a quite a performance. We then continue the 3 of us (Marylise, Fred and Nat) together with Miguel and Paf, on the same way as in the morning, except this time we go further to see the cows. It’s quite impressive to see the cows that close on a horse. They’re really big animals, and even when you come close by on a horse, they won’t necessarily move! On the way back we go for a slow canter, essentially to let the horses run a bit. This was very enjoyable and we decide to do it again the next day, just before we leave for Buenos Aires. In the evening, there is only us left at the Estancia since the Argentineans left in the afternoon (it’s back to school for them after the summer holidays)  so we have a private dinner outside!

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Le jeudi 28 janvier est notre dernière journée à l’estancia et nous commençons par une nouvelle ballade à cheval. Miguel est en retard et nous partons donc avec le fils de la maison (sa mère n’est pas rassurée car il a l’habitude de ramener les clients trempés après les faire se baigner avec les chevaux dans la rivière). Nous partons dans une direction différente, et le premier « obstacle » est de passer à côté des lamas, car les chevaux en ont peur et peuvent mal réagir. Heureusement tout se passe très bien et nous continuons la route comme si de rien n’était. Arrivés près de la rivière, nous envisageons en effet de passer à travers avec les chevaux et le fils nous prévient qu’on risque d’être mouillés, ce qui ne nous dérange pas – mais son cheval refuse d’y aller (c’est un jeune cheval qu’ils ont récupéré seulement 6 mois avant et il n’est donc pas encore habitué à l’eau) ce qui fait qu’évidemment aucun des autres chevaux n’accepte d’y aller non plus… Nous abdiquons et longeons la rivière pour passer par un autre chemin. Nous nagerons à cheval une prochaine fois, tant pis ! En fin de matinée il est temps pour nous de quitter l’estancia où nous avons passé un très bon séjour. La suite du programme est un retour à Buenos Aires pour prendre l’avion vers Mendoza ! Sur la route du retour nous avons la bonne surprise de nous arrêter dans ce qui s’avèrera être la meilleure Parilla du voyage, sur la route 7. Une petite parilla qui ne paye pas de mine, mais où la viande était très bonne, bien cuite et les frites délicieuses et faites maison !

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On Thursday 28th Jan, our last day in the Estancia, we go for our morning ride but Miguel is not there yet. We therefore go with the son of the family (who usually brings back clients all wet from swimming in the river on the horses…). We go a different way than the previous day and the first difficulty is to walk passed the lamas, because horses can be scared and react strangely. Good news for us: nothing happens! We then reach the river and indeed plan to cross it on our horses (“we might get wet”, warns the son – but we’re fine with it) however the son’s horse does not want to go in the water (it’s a young horse they’ve had for only 6 months and he’s not used to the water yet) which means no other horse will go anyway. We have to give up and go another way – we’ll swim on horses another time! At the end of the morning it’s time to leave the estancia for Buenos Aires, where we take a plane to Mendoza. The stay was really enjoyable and we’re looking forward for what comes next! On the way back we also enjoy what will be the best parilla of our trip, on Road 7. Even though it does not look like much from the outside, the meat was delicious and the French fries hand-made!

Buenos Aires, deuxième prise / Buenos Aires, one more time

Le samedi 23 janvier nous retrouvons Buenos Aires pour la seconde fois après un long trajet de bus depuis Salta. Nous avons 24h avant de retrouver Marylise et Gilbert le lendemain et décidons d’aller au zoo (sachant que cette visite ne leur manquera pasJ). Pour nous y rendre nous prenons le métro très pratique et peu cher de la ville et arrivons au zoo qui se trouve au nord du centre, dans le parc 3 de Febrero, principal espace vert de Palermo, le quartier chic et résidentiel de Buenos Aires. Le zoo est bien entretenu, nous y apercevons de nombreux animaux en liberté dont des capybaras (les plus gros rongeurs d’Amérique du Sud qui peuvent peser jusqu’à 70kg !) mais aussi, de façon plus surprenante, des ragondins. Il y en a partout et nous ne sommes pas certains que leur présence soit au goût des gérants du zoo car ils envahissent les enclos de tous les animaux ! Après la visite au zoo, nous profitons de la soirée pour aller voir au cinéma  notre deuxième film du voyage: Sherlock Holmes de Guy Ritchie. Un très bon divertissement, bonne surprise car nous n’avions pas eu le temps de voir les critiques.

 We arrive to Buenos Aires for the second time after the long bus journey from Salta on Saturday 23rd January. We’ve got 24 hours to kill before Marylise and Gilbert arrive the next day and we decide to go to the zoo, knowing they won’t be sad to miss it… To get there we take the tube and arrive in Parque 3 de Febrero, the biggest park of Palermo, a residential area of Buenos Aires in the north of the centre. The zoo is quite good, with many animals walking free such as capybaras (big rodents that can weigh up to 70kg!). There are also many coypus walking around, which is more surprising and we’re not sure the people managing the zoo are very happy they’re here! After the zoo, we head to the cinema for our second movie of the trip: Sherlock Holmes. That was a good & lucky choice because we did not know anything about it but it turned out to be a very entertaining movie.

Le jour suivant, nous quittons notre petit hôtel (à la déco 100% tango) de San Telmo pour retrouver Marylise et Gilbert au Novotel de Buenos Aires (ce type d’hôtel nous change beaucoup par rapport à ce que nous connaissons depuis 3 mois : grand hall d’accueil, décorations stylées et modernes, personnel qui parle français, chambres spacieuses et avec la clim, etc.). Après un long vol de nuit depuis Paris, ils sont plutôt en forme et présentables J Nous décidons de partir déjeuner à San Telmo, quartier recommandé par le guide le dimanche pour son marché aux antiquaires. Nous utilisons un site Internet pour trouver le restaurant (saltshaker.net) et atterrissons, malgré nous, dans un restaurant de cuisine moléculaire dont le chef est un élève du chef du restaurant El Bulli en Espagne. Au menu : une dégustation de 14 différents plats (pas de choix à la carte possible le dimanche midi). Un peu rude comme arrivée après 11 heures de vol et sous 35°. Il nous faut beaucoup d’effort pour arriver à la fin des 14 plats, qui étaient délicieux et extrêmement créatifs, mais probablement pas adaptés à la température extérieure (les 3 bouteilles de vins n’ont pas aidé à nous refroidir cela dit). Du coup le marché aux antiquaires est expédié assez vite (et il avait peu d’intérêt pour être honnête, à moins que nous n’ayons pas trouvé le bon car nous étions surpris de la recommandation du guide) et nous rentrons à l’hôtel pour profiter d’une bonne sieste au bord de la piscine. Le soir nous partons essayer soi-disant LA parilla de Buenos Aires, recommandée par le guide et par l’hôtel. Nous sommes un peu déçus car c’est clairement très touristique et la viande n’est même pas très bonne. En plus nous n’avons pas vraiment faim après le déjeuner que nous avons fait…

The next day we leave our small hotel (themed around tango) in San Telmo for the Novotel where we’ll meet Marylise and Gilbert (quite a shock in terms of hotel – big, bright, with air con, French-speaking staff – very different from what we’ve known for the last 3 months!). They arrive from a long haul flight from Paris and look quite good considering it was a night flight. We decide to spend the afternoon in San Telmo, which is recommended by the guide for its Sunday antiques market. First, we go to a restaurant which we found on a specialised website (saltshaker.net) and which turns out to be managed by a chef who learnt with the chef of the restaurant El Bulli in Spain! Quite exciting! The cuisine is experimental to say the least, and the menu is made of 14 different meals. A few too many when you’ve been flying for 11 hours at night and it’s 35° outside. Everything is delicious but we struggle to finish it (and the 3 bottles of wine did not help to cool down). After this, you will guess that the antiques market was done pretty quickly (and was quite disappointing anyway, maybe we did not go to the right place?). We go back to the hotel as soon as we can to enjoy a nice nap near the pool.

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Le lendemain matin, lundi 25 janvier, nous partons faire la visite de la ville en bus touristique. Ce n’est pas une option que nous prenons souvent, mais à chaque fois nous sommes agréablement surpris car cela permet d’avoir une vision globale de la ville. 3Juste avant de pouvoir prendre le bus, nous devons régler la réservation de l’estancia dans laquelle nous nous rendons les 2 jours suivants et là une mauvaise surprise nous attend: l’estancia que nous avions réservé ne peut plus nous accueillir car la gérante est malade ! Après plus d’une heure de discussions et recherches avec l’agence, nous finissons par trouver une solution de rechange, plus loin de Buenos Aires donc plus de route, mais au moins nous avons quelque chose… Nous prenons ensuite le bus touristique de la rue piétonne Florida, en plein centre, jusqu’à Puerto Madero en bord de mer, en passant par le sud et les quartiers de San Telmo et La Boca. Le quartier de Puerto Madero se prête bien à une bonne pause déjeuner face à la mer et avec vue sur les bateaux de plaisance. Ensuite nous terminons le tour en bus vers le nord de la ville, dans les quartiers de Palermo et Recoleta, avant de rentrer dans le Centre. Après de tels efforts une pause piscine s’impose pour le reste de l’après-midi ! Surtout que nous devons être en forme pour la soirée : spectacle de tango au programme. Nous allons dans un restaurant qui s’appelle Le Querandi, disposé en L autour d’une scène surélevée, ce qui permet à tout le monde d’avoir une très bonne vue sur le spectacle. Comme toujours dans ces endroits, la nourriture n’est pas terrible, mais la qualité du spectacle compense le manque d’originalité des mets ! Nous avons pu profiter d’une heure et demi de très beaux pas de danses avec 6 danseurs principaux (3 hommes / 3 femmes), un groupe de musiciens comprenant un pianiste, un contrebassiste et une accordéoniste et enfin 3 chanteurs. A faire absolument si vous passez par Buenos Aires !

The next day, Monday 25th Jan, we had planned to take the city tour with the bus. We don’t do this very often when we visit cities but each time we do we’re very happy with it as it allows you to have a global vision of the city quite easily. Before we board the bus, we need to take care of the booking we have with an estancia for the next couple of days. Unfortunately, the one we had previously booked is no longer available as the manager is sick… That means we have to look for another option, which takes us another hour or so with the agency we booked through. The new estancia is a bit further away from Buenos Aires, but at least we have something! We finally board the bus from Florida, a pedestrian street right in the centre, until Puerto Madera, by the sea, driving through the South of the City and San Telmo and La Boca. We stop for lunch in Puerto Madero, enjoying nice food near the sea and looking at the boats in the harbour.  We then continue with the bus towards the North of the City with Palermo and Recoleta. After this tough journey, we definitely need a break by the pool!  Plus we need to rest before the night, as we are going to a tango show. The restaurant we’ve booked in is called Querandi, and is shaped like an L around the stage, so that everyone can see the show pretty well. As usual in this kind of places, the food is so-so but the quality of the show is such that you forget about the average meal. We enjoy about 1h30min of tango with 6 dancers (3 men / 3 women), 3 musicians (a pianist, a violoncellist and an accordionist) and 3 singers. Don’t miss such a show if you go to Buenos Aires!

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mardi 16 février 2010

La région de Salta / Salta and around

Nous arrivons à Salta, au Nord Ouest de l’Argentine, en milieu d’après midi du lundi 18 janvier. Nous décidons de marcher jusqu’à notre hôtel qui se trouve un petit peu en dehors du centre – finalement bien loin du terminal de bus. Avec les 35° extérieurs, cette marche de 20 minutes nous met en nage. Heureusement nous rencontrons des gens en route qui nous aident à trouver l’hôtel, et une bonne douche froide nous accueille en arrivant ! Salta est une très belle ville, de l’époque coloniale et qui a conservé de très beaux bâtiments. Malheureusement nous n’aurons pas beaucoup de temps pour la visiter, ce qui est bien dommage car nous en avons entendu beaucoup de bien.  Le programme pour nous est de visiter la région qui l’entoure, réputée non seulement pour ses Quebradas, des zones de canyon aux couleurs variées et classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO ; mais aussi pour ses vignobles, en particulier  autour de Cafayate.

We arrive in Salta (North of Argentina), in the afternoon of Monday 18th January. We have booked a nice hotel, outside of the center, and decide to walk to it. But it’s quite far, 35° outside, and we finally get there sweaty. Good thing we can have a cold shower!  Salta is a beautiful colonial city and many building haven’t changed and have been kept in a very good state. Unfortunately we won’t have time to visit it as we should – because our programme is to explore the surrounding area, famous for the Quebradas (canyons with colourful mountains – listed by the UNESCO) and the wine production as well, especially around Cafayate!

Nous partons dès le lendemain mardi 19 janvier en voiture pour Cachi, première étape de notre road-trip. La route de Salta à Cachi est décrie dans notre guide comme picturesque – nous comprenons vite pourquoi ! Traversant effectivement des paysages magnifiques, la route est faite uniquement de terre et nous mettons 3h30min pour faire les 120km qui nous séparent de Cachi… Du coup, nous arrivons bien plus tard que prévu et n’avons pas d’hôtel, ce qui nous oblige à faire un tour de tous les hôtels de la ville (pour une fois on a la voiture donc pas besoin de porter les sacs !) à la recherche d’une chambre libre. Nous y arrivons finalement, pour un prix assez cher au regard de l’endroit… Heureusement nous avions dîné juste avant dans une des bodegas viticoles situées quelques kilomètres avant Cachi. Cette bodega travaille surtout le midi avec des groupes, mais rarement le soir. Le restaurant n’était pas ouvert à notre arrivée et ils ont dû avoir pitié de nous et ont accepté de nous servir. Nous étions donc seuls à une très grande table faisant face à la montagne, avec un petit chat qui aurait bien partagé notre repas (une parilla d’agneau avec une moussaka au fromage de chèvre produit dans la Bodega).

1  23 The next day, Tuesday 19th January, we go for the first step of our road trip: Cachi. The road between Salta and Cachi is described in our guidebook as picturesque and we soon understand why. Landscapes are wonderful – but the road is made of earth! It means it takes us 3h30min to drive 75 miles! We therefore arrive in Cachi much later than planned, without having booked a hostel, and have to start touring all the hostels in town (for once we have the car which means we don’t need to carry the bags). We finally find a room, quite expensive but hey… Fortunately, we had a nice dinner beforehand in a bodega whose restaurant was closed because they work mainly with groups at lunchtime. When they saw us arrived though, they agreed to serve us what would be a very nice meal, with just us in the whole place – and a little cat who would have like to share our meals…

Le lendemain matin, mercredi 20 janvier, direction Cafayate. De nouveau la route entre Cachi et Cafayate est uniquement en terre, et c’est parti pour 5 heures ! Heureusement nous sommes deux conducteurs et nous alternons car conduire sur de la piste en terre est très fatigante ! C’est l’occasion pour Natacha d’apprécier la conduite style Paris-Dakar avec bosses et passages de guets.  Malgré la longueur nous profitons pleinement des paysages qui valent vraiment le détour (cf. les photos ci-dessous). Arrivés à Cafayate, nous avions repéré une bodega qui servait à manger pour nous récompenser après les efforts de la route, mais nous passons plus d’une heure à la chercher (d’après le plan et les indications des locaux, elle serait sur l’unique route du coin mais nous l’avons faite une fois dans un sens, une fois dans l’autre – elle n’existe pas !). Nous déjeunons finalement trois fois rien sur la place principale – l’échec…  Pour couronner le tout, le conducteur(trice) n’avait pas éteint les phares pendant la pause déjeuner (il y a obligation de rouler avec les phares même la journée en Argentine), ce qui met la batterie à plat et nous vaut de pousser la voiture avec quelques locaux pour redémarrer. Pour nous remettre de ces émotions et reprendre des forces, nous visitons la Bodega Nanni, dans le centre de Cafayate. Une visite pas inintéressante, mais pendant laquelle nous n’apprenons pas grand-chose, le niveau d’explications restant très basique. Les vins sont bons sans être extraordinaires – nous goûtons quand même notre premier Torrontes, un cépage typique de la région et qui ne pousse qu’ici. Il produit un vin blanc à la fois sec et fruité très intéressant. Les vendanges tardives en Torrontes sont excellentes notamment.

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The next day, Wednesday 20th Jan, we head towards Cafayate. 5 hours or earth road… At least there are two of us driving and the landscapes we drive through are just amazing (see pics below). We had planned to go for lunch in a bodega close by Cafayate, but after one hour looking for it in the one road on the map which we’ve driven through about 3 times by then – we decide it does not exist any longer. We therefore have a quick lunch on the main square of the city – quite a pity… We then go for a visit of the Bodega Nanni, in the town centre, where we don’t learn a lot (explanations are really basic) and we taste ok wines – one of which is more interesting than the others: Torrontes, the white grape which only grows in the area. The wine is both dry and fruity, which is lovely.

Nous reprenons la route pour rentrer à Salta  ce qui nous fait une (très) grosse journée de conduite. A refaire il nous aurait fallu une journée de plus pour être plus tranquilles. Cette route – en bitume, hourra ! – fait partie des plus réputées (c’est la Quebrada de Cafayate). De nombreux arrêts sont indiqués sur le bas-côté pour aller explorer la Quebrada. Nous nous arrêtons aux deux derniers, les plus beaux, qui sont effectivement impressionnants mais qui ne sont qu’à une cinquantaine de mètres de la route. Nous espérions devoir marcher un petit peu plus pour nous dégourdir les jambes ! Nous observons quand même de magnifiques montagnes rouges, creusées par l’érosion (il y avait des lacs et rivières ici auparavant). Nous arrivons finalement à Salta, assez tard, et partons à la recherche de la désormais traditionnelle parilla. Nous tombons sur un endroit qui fait également des spectacles (une peña) et nous avons le droit tout d’abord à 4 danseurs folkloriques (grande maîtrise des claquettes !) et ensuite à un groupe de musiciens et chanteurs qui chantent des titres repris en cœur par l’assemblée – une soirée très sympathique et inattendue, la parilla en revanche n’était pas à la hauteur!

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After the visit we have to drive back to Salta – a long day driving… If we had to do it again, we’d probably allow for one more day to rest a bit in Cafayate or around. The good news though is that the road is in asphalte! It’s meant to be one of the nicest ones in Argentina, along the Quebrada de Cafayate. There are many stop along the road to enjoy the view and we stop at the last two, allegedly the best ones. They indeed offer beautiful viewpoints, inside red mountains carved by erosion (there used to be a lake and rivers here) – but they are literally by the road, we were hoping for a little bit more walking after all the driving! We eventually arrive to Salta quite late in the evening and go directly for dinner, looking for a parilla as usual. We find one which also has peña (traditional show) on – dancers and musicians entertain us while we’re having dinner, that’s very nice!

Le lendemain (jeudi 21 janvier), nous partons vers le Nord cette fois-ci, découvrir le haut-lieu de la région : la Quebrada de Humahuaca. La route est plus grande et jusque Jujuy, nous ne profitons pas des paysages mais nous entrons ensuite assez vite dans la Quebrada et retrouvons la magie des montagnes – certaines sont comparées à des palettes de couleur d’un peintre, à juste titre. Nous faisons un stop à Purmamarca, petite bourgade très touristique car premier village de la Quebrada depuis Jujuy qui est une assez grosse ville. Le village est rempli de voyageurs comme nous, en attente de bus ou ici pour la nuit. L’attraction principale est une montagne à 7 couleurs, qu’il est possible de grimper, mais nous n’en avons pas le temps aujourd’hui. Nous repartons ensuite vers Humahuaca où nous passerons la nuit. En chemin, nous devons faire face à un barrage routier. Il n’est pas très clair pourquoi ce barrage a été monté (certains parlent d’un gros accident de camion survenu peu auparavant, les banderoles ont plutôt l’air de revendications sociales – pour plus de travail dans la région) mais en tout cas tout est bien organisé : la police nous prévient quelques centaines de mètres auparavant pour que nous puissions ralentir et éviter les accidents, et tout le monde attend patiemment, sortant de sa voiture pour aller observer ce qui se passe. Au bout d’une demi-heure, on nous laisse passer – ouf ! Nous continuons la route qui est toujours aussi belle et arrivons finalement à Humahuaca, petit village assez joli. Nous dormons dans un hostel, partageant une chambre avec une belge qui voyage toute seule en Amérique du Sud – courageuse ! Heureusement, elle ne ronfle pas J

6a6b 6  The following day, on January 21st, we head North toward the Humahuaca Quebrada which is probably the region’s highlight. The first part of the road is on a highway so we do not enjoy the scenery very much. Thank God, we enter the Quebrada after a 1 hour drive and we can enjoy the magical colors of the rocks’ formation. Some parts of the mountains are compared with a painter’s color plate. We stop first at Purmamarca, a quite touristy village which is the first stop in the Quebrada coming from Jujuy. The place is full of tourists waiting for buses to continue North or staying over for the night.Some also climb to a hilltop nearby called the 7 colors’ hill. We don’t have time to go up as we aim to sleep in Humahuaca which is another 2 hours drive North. On the way, we’re stopped at a road blockage for a good 30 minutes. It’s not very clear at first why we have to queue in the middle of nowhere, some say there’s been a truck accident. The truth is that local villagers block the main road to ask for more jobs in the area…The blockage is actually peaceful and pretty well organized with the police asking drivers to slow down few yards before the end of the queue and villagers letting cars go every 30 minutes or so. After 30 minutes waiting, we’re then good to continue on the road which is still very picturesque, especially at dusk. We arrive at night at Humahuaca which is a rather small village, very authentic with adobe houses. We share a dorm with only a brave Belgian girl who travels alone! The hostel in itself is average except for the receptionist-waiter who is a metal fan (well Europe, if that is metal at all…) all dressed up in super tight leather pants, with curly –fake-blond hair, a red bandana, playing air guitar while watching a live DVD of the group that he knows obviously by heart!

 

Le lendemain (vendredi 22 janvier), c’est le dernier jour et nous devons rentrer à Salta pour rendre la voiture et reprendre le bus vers Buenos Aires. Nous faisons donc la même route que la veille en sens inverse. Cette fois-ci nous nous arrêtons à Tilcara, à 1h de route de Humahuaca, pour y faire une randonnée (nous sommes en manque de marche avec tous ses déplacements automobiles !). Nous partons vers la Garguanta Del Diablo (gorge du diable) que nous atteignons au bout d’une grosse heure. Une ballade très agréable, au milieu de la Quebrada et avec en bonus une belle cascade à la fin. De retour à Tilcara, nous repartons en voiture vers Salta, et retrouvons le même barrage que la veille. Heureusement que nous avons marché plus vite que ce que le guide nous disait sinon le barrage aurait compromis notre timing pour attraper le bus du soir qui nous ramène à Buenos Aires ! Nous arrivons à Salta juste à l’heure pour le bus, après avoir dû conduire aussi vite que possible tout en restant raisonnable. Nous pouvons ensuite nous reposer dans notre bus cama pendant les 20 prochaines heures avant de rejoindre Buenos Aires le lendemain matin.

79  8 The following morning (Friday 22nd January) is the last day of our road-trip and we have to drive back to Salta to catch our bus to Buenos Aires. We take the same road (the only one that is) in the opposite direction and make a stop in Tilcara, 1h South of Humahuaca for a recommended hike to the Guarganta Del Diablo. After so many hours driving in the past days, we seriously need to get of the car and exercise! The walk is actually not as long as what we’d expected and after 1h climb we reach a cascade at the end of the trail. The walk is stunning in the middle of a small canyon. We then get back in the car and continue South on the way to Salta…where unfortunately we hit the same road blockage than the day before. Fortunately we had walked a bit faster than what our guide book indicated so we’re not running late after these unforeseen additional 30 minutes. We have to speed up though and arrive just in time to catch a nice20h cama bus to Buenos Aires where we arrive the following morning Saturday 23rd January.

vendredi 12 février 2010

Premier contact avec Buenos Aires / Introduction to Buenos Aires

Nous quittons la Peninsula Valdes avec de très beaux souvenirs dans nos bagages et la ferme envie d’y revenir pour découvrir ses habitants saisonniers que nous avions manqués. Nous verrons aussi comment Foxy a grandi ! Le voyage vers Buenos Aires dure 18h ce qui est dans la moyenne. Au fur et à mesure que nous remontons vers le Nord, nous voyons la végétation changer et s’épaissir en comparaison avec la Patagonie. Nous sentons également le thermomètre monter rapidement. Samedi 16 janvier, notre premier contact avec Buenos Aires n’est pas des meilleurs : nous arrivons en pleine chaleur et moiteur de l’après-midi et à proximité du petit hôtel où nous avons réservé une chambre, nous nous faisons aborder par des enfants des rues qui demandent l’heure à Fred ayant repéré sa montre et allant la toucher… nous ne traînons pas. Notre bus pour Salta et le Nord est le lendemain dimanche à 22h ce qui nous laisse une grosse journée pour découvrir le centre ville, manger une bonne Parilla et profiter de la connexion Internet de l’hôtel pour continuer d’organiser la venue de Marylise et Gilbert (la maman et le beau-père de Natacha) une semaine plus tard. En rejoignant la gare routière le dimanche soir, nous faisons face à notre deuxième tentative d’arnaque du voyage. Après le coupe faux policier et faux touriste de Potosi, nous découvrons l’arnaque au « sac sali ». La technique est très simple : en sortant du métro pour rejoindre la gare routière, une personne a aspergé le jean et le gros sac de Natacha avec une crème. Un complice m’approche rapidement et me pointe les tâches du doigt en me disant de me mettre sur le côté pour nous aider à essuyer les grosses marques. Je me souviens tout de suite que nous avons lu une description de cette technique dans le guide aussi je ne m’arrête pas et accélère le pas. Le tout s’est passé en 5 secondes, Natacha ne s’en est même pas rendu compte. Avant d’embarquer, nous réalisons que mon sac aussi a été aspergé de la même manière… je n’avais rien senti non plus. Moralité : il faut rester vigilant aux abords des gares routières des grandes villes, nous faisons une cible de choix, bien repérables avec nous tenues de touristes !

From the Peninsula Valdes, the bus journey to Buenos Aires takes 18 hours. Not too bad…As we head north, the vegetation is changing and gets denser than in Patagonia. And the temperature gets higher: when we arrive in Buenos Aires, on Saturday 16th Jan, it’s really hot! Our first experience is not the best one as young street boys come to us next to our hotel, looking at Fred’s watch and touching it as if they really wanted it. We leave as soon as we can! We spend only one day in Buenos Aires this time, first because we’re coming back soon, but also because we’re heading to Salta (in the North) the next day in the night. This gives us a full day which is dedicated to organizing the visit of Marylise and Gilbert (Nat’s mum and stepfather) the following week, having a quick look at the city centre and enjoying a nice parilla. We avoid another con when we head to the bus terminal in the evening. We’ll teach you the second typical con technique, the first one being the fake policeman and fake tourist (see the Potosi post from December). Someone throws a white substance on Nat’s trousers and bag. Fred, walking behind, sees it and gets told by a “friendly” person to stop on the side so that they can help clean up. Fortunately, Fred remembers this was described in our guidebook as a con technique, ignores the person and walks further. All in all: 5 seconds. Nat did not even notice this happened. When we arrive in the terminal itself, we realize that Fred’s trousers and bag have been hit as well. Always stay on guard next to a bus terminal, especially when you look like tourists!

Peninsula Valdes

Après un (très) long trajet en bus depuis El Calafate jusqu’à Puerto Madryn, en s’arrêtant dans la charmante bourgade de Rio Gallegos (aucun intérêt, n’y allez pas!) et dont le point fort a été une session de ravitaillement dans un grand Carrefour, nous arrivons enfin dans la Peninsula Valdes. Comme pour la plupart de nos destinations, l’intérêt principal de l’endroit est d’observer les animaux, et le guide conseille aux plus accros de ne pas rester dans Puerto Madryn, trop grosse ville, mais de poursuivre jusqu’à Puerto Piramides, unique village au sein de la Peninsula Valdes, et pas grand-chose de plus que quelques maisons au bord d’une plage. Sur place, nous avons réservé une chambre double pour 2 nuits et quand nous arrivons…il n’y a personne ! Nous avons peur d’une récidive de El Chalten (voire post précédent), mais heureusement après 45 minutes, le propriétaire arrive finalement et nous ouvre les portes. Nous découvrons alors (pour notre plus grand bonheur) que la famille vient d’accueillir un nouveau membre : un petit chiot de 3 mois, genre berger allemand, prénommée Foxy. Elle aussi est ravie de notre arrivée car elle sent bien que nous allons faire de bons compagnons de jeux !

After a very long bus journey which took us from El Calafate to Puerto Madryn via Rio Gallegos (never stop there, it’s horrible!) - of which the highlight was to go shopping in a bug Carrefour supermarket – we finally arrive in the Peninsula Valdes. The reason you would want to go there is to see wildlife (that’s true for most of the places we go to…). And our guidebook advised that for real hardcore, you needed to go to Puerto Piramides which is right in the middle of things. We arrive there in the afternoon, having booked a double bedroom for 2 nights. However we’re afraid we’ll have a replay of El Chalten (see previous post) when there is no one in the house as we ring the bell – fortunately the landlord arrives after 45 minutes. The good surprise is that they’ve got a puppy called Foxy. She’s 3 month old, a German shepherd cross and definitely wants to play with us!

Le propriétaire, retraité qui partage son temps entre Buenos Aires l’hiver et Puerto Piramides l’été avec sa seconde femme, avec qui il gère cette auberge, est un homme très sympathique, et lorsque nous lui disons que nous aimerions plonger durant notre séjour, il s’empresse de nous emmener, sur son quad, rencontrer un club de plongée qu’il nous recommande. Après moins de 10 minutes, nous avons donc réservé notre journée de plongée pour le lendemain – c’est efficace ! A notre retour à l’auberge, le propriétaire nous propose de goûter la spécialité argentine par excellence : le mate. C’est un thé aux herbes, assez fort, que les Argentins boivent à longueur de journée (même au Nord où il fait 35° à l’ombre). Dans la rue vous pouvez les voir se balader avec leur matériel à mate : un thermos pour l’eau chaude, la tasse spéciale mate, avec une paille en métal que tout le monde se partage (c’est une tradition conviviale) – le tout dans un sac spécial pour transporter tout le nécessaire partout avec eux. La première fois qu’on y goûte, on trouve rarement ça bon nous dit le guide – nous confirmons. C’est très amer, mais ça se boit. Et puis l’intention est très gentille. Globalement le rythme du village a l’air très tranquille, le propriétaire nous invite à profiter de son barbecue le soir même (le guide nous dit de ne jamais refuser l’invitation d’un argentin à un barbecue !) et peut même nous faire faire le tour de la Peninsula en voiture (mais c’est plus cher qu’en bus donc nous déclinerons). Le barbecue du soir est très convivial, chacun a ramené sa viande et une bouteille de vin, il y a la famille et un couple d’allemands qui dorment aussi à l’auberge. Les allemands ne sont pas très bavards (et un peu étranges – après 3 jours dans la Péninsule ils n’en ont toujours pas fait le tour et ne sont allés qu’à la plage, une façon très différente de la nôtre de voyager) mais nous essayons tant bien que mal de faire la conversation en espagnol avec la famille, qui nous fait rêver avec leurs histoires de plongée avec les baleines ou d’observation d’orques. Malheureusement pour nous, la saison des baleines se termine mi-décembre donc nous les avons manquées de quelques semaines… Mais les récits et photos que nous pouvons observer dans le village sont impressionnants et nous montrent à quel point cet endroit est magnifique pour observer les baleines australes (elles viennent tout près des bateaux, avec leur petit, et font des sauts merveilleux). Il est certain qu’il faudra revenir ici à la bonne saison pour les voir !
Le reste de la soirée continue au bord du barbecue, pour nous principalement à jouer avec Foxy qui se découvre une passion pour le croquage d’orteils…

The landlord tells us he’s living in Buenos Aires during winter and in Puerto Piramides during summer, with its second wife, with whom he created this hotel. He’s a very nice man and, when we tell him we’d like to dive while there, he takes us on his quad to a diving club which is the best according to him. 10 minutes after having put our stuff in the room, we have already organised our diving plan for the next day. Quite efficient indeed! Back to the hotel, he offers us to try the Argentinean traditional mate: it’s a strong herbal tea that Argentineans drink all the time, everyday (including up north where it’s 35° outside…). You can see them walking around with their mate set including the cup, the metal straw that everyone drinks from (very convivial tradition) and the herbs. People say you won’t like it the first time you try it – and that’s true. It’s quite bitter, but still ok. Life around the city seems quite tranquil, and the landlord offers us to share their Barbecue in the evening (we’ve been told never to decline such an invitation…). Everyone brings their own piece of meat, a bottle of wine, and we all gather in the garden around the barbecue. There is the family, a German couple staying there as well and us. The German couple don’t speak much (and are quite strange anyway – they’ve been there for 3 days but all they’ve done is lie on the beach and they haven’t looked around in the Peninsula yet…) and we have to try our best in Spanish to entertain the family. They tell us great stories about diving with whales and watching orcas… Unfortunately for us the season for the Southern Right Whales ends mid-December so we’ve missed them by a few weeks. That means we have to come back to the Peninsula during the right season to see them!
We spend the rest of the night around the barbecue, playing with Foxy who discovers she’s passionate about biting our toes…




Cliquez sur la video pour voir Foxy en action...


Le lendemain (jeudi 14 janvier), nous partons pour notre journée de plongée. Cela fait plus de deux ans que nous avons passé notre PADI et depuis nous avons simplement plongé une fois en Cornouailles au mois d’Avril 2009, nous avons donc bien perdu la main. La première plongée est celle avec les lions de mer, mais nous devons en fait nous contenter de snorkeling. Même si les lions de mer sont très nombreux et très actifs, à tourner autour de nous et jouer au fond de l’eau, nous sommes un peu déçus car nous avions déjà fait du snorkeling avec eux aux Galapagos et espérions justement plonger pour pouvoir vraiment jouer avec eux au fond de l’eau… En plus, la mer étant assez agitée, nous attrapons assez vite le mal de mer à rester à la surface, soumis aux mouvements des vagues. Au point que le couple avec qui nous plongeons ne peut pas faire la seconde plongée, cette fois-ci une vraie plongée. Nous y allons donc tous les deux avec un instructeur et un autre plongeur confirmé. En fait, heureusement qu’ils étaient deux car ils ont pu chacun s’occuper d’un de nous tellement nous étions nuls ! Il a fallu se souvenir du fonctionnement de l’équipement (sans parler du fait que nous inaugurions presque nos ordinateurs de plongée) et des différentes procédures à suivre (à partir de quel moment faut-il faire un arrêt de sécurité déjà ? A quelle vitesse est-on censé remonter à la surface ?)… Bref, pas brillant. La plongée en elle-même était honnête (23 mètres de profondeur et 25 minutes), nous avons pu observer quelques beaux petits poissons. L’intérêt principal était quand même de nous y remettre un petit peu, avant d’attaquer plus sérieusement en Asie.

The next day, Thursday 14th Jan, we go for our diving day. It’s been more than 2 years since we took our PADI and since then we only dived once in Cornwall in April 2009 – that means we need some refresher course! The first dive was meant to be with sea lions – but it actually turned out to be only snorkeling. Even though there were many sea lions and they were very active, playing around us, we were slightly disappointed because we could already snorkel with them in the Galapagos Islands and we were really looking forward to diving with them and being able to go to the bottom and interact more with them. Plus, because the sea was quite rough, we all got sea sick from snorkeling around and staying on the surface. The other couple diving with us even gave up on the second dive because of this. The second dive was more of a proper dive and we went with our instructor and another experienced diver. It turned out it was better there were 2 of them because they could each take care of one of us (we were that bad). We had to remember when we needed to do a safety stop, at what speed we were meant to go up, etc. That was very poor diving from us… We went down 70 feet for 25 minutes and saw some little fish. But that was really more about getting back into diving slowly before doing it more seriously in Asia.



Le lendemain (vendredi 15 janvier) est notre journée de tour organisé de la péninsule. Après un petit déjeuner au soleil et une dernière session de jeux avec Foxy (courir après elle quand elle a piqué la chaussette de Fred, lui apprendre les mauvaises manières en l’invitant dans notre lit pour des séances de caresses – ce qu’elle a vite compris et apprécié…), nous partons en direction du centre ville à l’agence. Nous devons attendre un groupe qui arrive de Puerto Madryn (c’est l’avantage de dormir à Puerto Piramides : on est déjà sur place) et nous avons donc la matinée de libre. Nous décidons d’en profiter pour nous faire une des nos premières sessions plage. Le beau temps et la chaleur nous changent bien du froid de la Patagonie dans lequel nous étions pendant 3 semaines ! Le soleil chauffe très sérieusement sur la plage et nous voulons nous baigner. L’eau est à 15°C…ce qui est très très froid sans combinaison. Nous n’y restons pas très longtemps !
En début d’après-midi nous partons avec notre groupe vers la première étape du tour : une colonie de lions de mer. Avant même de les apercevoir, un petit armadillo traverse le chemin devant nos pas. C’est la première fois que nous voyons cet animal. Sous sa carapace qui lui donne un air préhistorique se cache un petit animal très mignon et très actif, toujours en train de creuser des terriers pour se protéger de la chaleur. Revenons aux lions de mer, nous en avons déjà vu beaucoup mais ceux-là sont différents : les mâles ont une grosse fourrure au niveau de la tête, ce qui explique aussi la raison pour laquelle on les appelle les lions de mer ! Ensuite nous partons voir des pingouins de Magellan. Nous les avions aussi déjà vus en Terre de Feu, mais cette fois-ci il y a beaucoup de petits, qui sont en fait déjà plus gros que leurs parents, mais qui réclament quand même tout le temps à manger et qui ont encore leur grosse fourrure grise. La vue de la colonie dominant la mer est un spectacle magnifique. Enfin la dernière étape du tour est une nouveauté pour nous : les éléphants de mer. Nous n’en avons jamais vu et le guide nous explique qu’ils sont 10 fois plus gros que les lions de mer (un lion de mer mâle pèse environ 500kg et un éléphant de mer 5 tonnes – et encore c’est la moyenne !). Malheureusement, la saison est encore passée et il ne reste que quelques juvéniles – qui sont quand même déjà très gros, bien plus que les lions de mer adultes. Encore une bonne raison de revenir à la Peninsula Valdes pour voir les vrais gros éléphants de mer !

The next day, Friday 15th Jan, is our day dedicated to driving around the Peninsula with an organised tour. We take our last breakfast in the sun and have a last playing session with Foxy, chasing her when she steals Fred’s sock and teaching her bad manners of coming in the bed for cuddling (she got this one pretty quickly…). We then have to wait for our group to come from Puerto Madryn (that’s the good thing about staying in Puerto Piramides: you’re already there…) and we decide to head for the beach. The sun and warmth is very different from the weather we’ve had in Patagonia for the last 3 weeks. It’s so hot we go for a swim in the sea which is at about 15° - quite chilly, and we don’t stay for long.Early afternoon, we go with our group for the first stop of the tour: a sea lion colony. But even before we arrive there, we spot a small armadillo. It’s the first time we see one, the carapace makes it look prehistoric but it’s actually very cute and quite active, always digging holes in the ground to avoid the heat. Back to the sea lions – even though we already saw many of them, those ones are different: the males have got a large fur around the head, which also explains why they’re called sea lions! We then head for the penguins colony. They are Magellanic penguins, the same ones we saw in the Land of Fire, but this time they’ve got many chicks, already quite big (even bigger than their parents) but still crying for food all the time. They also have a big grey fur which seems very soft. The colony stays just above the sea and this makes a beautiful landscape. The last stop of the tour is something new for us: sea elephants. We’ve never seen any and the guide explains to us that they can be 10 times bigger than sea lions. A male sea lion will weigh around 500kg when a male sea elephant can weigh around 5 tons (and that’s just the average!). Unfortunately we have once more missed the season as there only remains juveniles around – which are still much bigger than adult sea lions. That’s just another reason yet to come back to the Peninsula to see the big sea elephants!




Cliquez sur la video pour voir les phoques...
La comparaison entre le crane d'un elephant de mer et celui d'un lion de mer...

mercredi 10 février 2010

Parque Nacional Los Glacieres (Perito Moreno)

Jeudi 7 Janvier au matin, nous renouons avec nos vieux démons et prenons un bus à 5h du matin pour rejoindre El Calafate (via Rio Grande et Rio Gallegos, villes internationalement reconnues pour pêcher la truite à la mouche) après 20h de trajet (arrivée à 1h du matin le lendemain) et le passage de 2 frontières soit 4 postes. El Calafate et Ushuaia sont bien tout deux en Argentine mais les conquêtes et luttes de frontières ont fait de la Patagonie un territoire morcelé et nous devons donc traverser le Chili pour rejoindre El Calafate.

On Thursday 7th Jan in the morning, it’s back to our old travelling habits and we take a bus at 5am from Ushuaia to El Calafate (through Rio Grande and Rio Gallegos, world capitals of trout fishing) – 20 hours later (i.e. 1am the next day) we finally get there after having crossed 2 borders. Indeed, despite Ushuaia and El Calafate belonging to the same country, you have to go through Chile on the way because Patagonia is an intertwined territory due to territory fights between Argentina and Chile.

Nous passons notre première journée (vendredi 8 janvier) à El Calafate à organiser les prochains jours, une de ces fameuses « journées d’organisation » où nous faisons le tour des agences pour vérifier les prestations, les horaires de bus, les correspondances, les prix…une partie intégrante du voyage. El Calafate se trouve en bordure du Parc National « Los Glacieres » où se trouve entre autres le célèbre glacier Perito Moreno, classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Une fois notre étude de marché réalisée, nous décidons d’aller voir le Perito Moreno le lendemain puis d’aller faire des randonnées pendant 2 jours au Nord du parc, à El Chalten.

Our first day there (Friday 8th Jan) is dedicated to sort out the next few days. This is one of those days where we tour the agencies to compare what they offer, check bus times and routes as well as prices… this is definitely a key part of the trip!
El Calafate sits just outside the Parque Nacional de Los Glaciares, where you can find the Perito Moreno glacier, listed by the UNESCO as a world heritage.
The results of our organization day is that we’ll go and see the Perito Moreno the next day and then go hiking in the north of the Park, near el Chalten.


Samedi 9 janvier, nous nous dirigeons donc vers le Perito Moreno, l’un des 7 glaciers du parc mais de loin le plus connu. En arrivant au glacier, nous sommes saisis par les dimensions : le front de glace fait 5km de large et 30 à 40 mètres au dessus de l’eau. Le glacier s’étale sur une longueur de 19km. Le parc est bien aménagé avec des passerelles qui permettent d’observer le géant de glace sur sa longueur mais aussi de se rapprocher du pied du front de glace et de mesurer ainsi à quel point nous ne sommes rien devant une telle formation. L’impression de puissance et de force que donne le glacier est encore plus forte quand le glacier craque et que des blocs de glace se détachent et viennent tomber dans le lac qui borde le glacier. En tombant, ces blocs de plusieurs tonnes forment des vagues d’une taille tout à fait respectable qui chahutent les embarcations de touristes venus photographier le glacier au plus près.

On Saturday 9th Jan, we head to the Perito Moreno, one of the 7 glaciers in the park but by far the most famous. What strikes us when we arrive are the dimensions: the glacier is 3 miles long, more than 100 feet high and 12 miles deep. The park has been designed with walkways which allow us to see the glacier across the 3 miles, and sometimes get quite close to it, appreciating how tiny we are compared to this natural giant. We can feel even more the power of the glacier when it starts making noise and huge ice blocks fall from it in the lake right in front of us. This creates decent waves that rock the tourist boats which came a bit too close so that people on board could get a better picture.

Nous pique-niquons devant le glacier et à chaque craquement les gens se demandent ce qui va tomber et les photographes essaient d’immortaliser le bloc de glace dans sa chute. Nous partons ensuite à notre tour pour un tour de bateau pour voir le glacier de plus près. Les catamarans ne se rapprochent pas à moins de 30 mètres du front de glace pour des raisons de sécurité. Nous n’avons pas la chance d’observer la chute de très gros morceaux lorsque nous sommes sur le bateau, juste des blocs qui permettent de nous secouer un petit peu. En revanche, une fois notre tour terminé, nous retournons sur les passerelles pour continuer notre émerveillement et là nous avons la chance d’assister à un spectacle très impressionnant. Tout commence par un craquement sourd mais qui n’est pas suivi d’une chute de glace. Nous imaginons qu’il s’agit simplement d’une avancée du glacier ou de l’ouverture d’une crevasse. En fait quelques minutes plus tard un gigantesque bloc de glace remonte à la surface et sort de l’eau de plusieurs mètres créant une série de très grosses vagues. Le bateau sur lequel nous étions 30 minutes plus tôt est aux premières loges et engage immédiatement la marche arrière car d’autres blocs plus petits se détachent du gros et créent des vagues. Nous voyons que le bateau est bien secoué. Pour une fois le bloc de glace n’est pas tombé du front de glace mais s’est détaché du fond du glacier. Car si le front fait 30 à 40 mètres de haut, il est probablement 6 à 7 fois aussi profond sous la surface. Ce spectacle nous laisse ébahis. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre avant de voir le Perito Moreno car il s’agit d’un site très touristique…ce qui peut rapidement dégrader le site. En fait il n’en est rien. L’émotion que procure la vue d’un tel spectacle naturel est intacte. Nous revenons à El Calafate avec des images plein les yeux, heureux d’avoir pu voir un tel spectacle…avant que les glaciers ne disparaissent un jour peut-être.

We have a picnic in front of the glacier and each time it starts making noise, everyone is checking to see which ice block is falling while all cameras try to capture the unique moment. We then go for our own boat tour. The boats don’t get closer than 30m close to the glacier for safety reasons. Unfortunately, when we’re on the water, no big ice block falls, only small ones which still manage to rock the boat. However, when we get back on the walkways, we do witness a wonderful scene: we hear a noise and look for the ice block falling, but there is none. We think that might be the glacier moving or a crevasse being built internally. Actually, a few seconds later, a gigantic ice block emerges from the lake, rising a few meters above it, and creating very big waves. The tourist boats are very close and have to drive backwards to avoid smaller blocks forming from the bigger one. What happened is that the ice block fell from the bottom of the glacier and floated up. Indeed, if the glacier is about 100ft high, it’s probably 6 to 7 times bigger below the surface. We did not know what to expect when coming to see the Perito Moreno. This is one of those touristy places that everyone tells you about and you’re afraid to be disappointed. Fear not, that’s definitely worth it and the emotion you get from seeing such a natural wonder remains so powerful, especially when you know this might not exist anymore in a few years…
Le soir même, nous prenons un bus pour El Chalten, la capitale Argentine de la haute montagne. Pour nous, pas d’ascension des monts Cerro Torres ou Fitz Roy qui font le plaisir des alpinistes du monde entier, venus chercher la difficulté. Nous nous contenterons de 2 randonnées. A notre arrivée dans ce qui n’est autre qu’un gros village, nous nous rendons au B&B que nous avions réservé. Personne. Nous faisons le tour du jardin. Toujours personne, juste un gros chien qui comme nous aimerait rentrer chez lui. Nous décidons de patienter en allant manger dans une Parilla juste à côté. C’est une bonne décision car la viande est excellente et nous profitons d’une très grande cheminée ouverte sur la salle du restaurant qui ressemble à un chalet tout en bois. En sortant, nous retournons au B&B mais il n’y a que le gros chien qui s’impatiente également. Il est alors 23h30 et nous devons nous rendre à l’évidence, nous ne pourrons pas dormir là ce soir. Commence alors une tournée des hôtels, des auberges de jeunesse et de tout ce qui semble ressembler de près ou de loin à un hébergement. Nous sommes en haute saison et tout est complet…Nous traversons le village en long et en large avec nos gros sacs, dans le froid et le vent (les nuits sont fraîches en Patagonie !) et nous finissons par trouver une chambre double dans un hôtel dont le nom Le Fitz Roy nous rappelle une galère précèdente (Val Thorens, décembre 2004, tribunal de proximité de Moutiers…). Le prix est bien plus cher que ce que nous avions réservé mais à 1h du matin, nous faisons facilement des compromis.

After coming back from the Perito Moreno, we head to El Chalten directly by bus. This is Argentine’s capital of mountaineering. There won’t be any of that for us (the most famous mountain is the Fitz Roy – mountaineers from around the world come here just to climb it) but just 2 smooth hikes. When we arrive in what appears to be a big village, we go for the B&B we’ve booked, but there’s no one (just the family dog who would like to be let inside). We decide to wait while eating in the next door Parilla which turns out to be an excellent choice with good meat and chalet-like decoration including a lovely fireplace. After this nice meal, there is still no one at the B&B and it’s 11.30pm. We have to find another solution to sleep! We start visiting all hotels, B&B, hostels or anything that would allow us to sleep but it’s high season and everything is full (the reason why we bothered to book something in the first place!!!). The only option we have is a 3 star hotel called the Fitz Roy, which reminds us of a past similar situation in Val Thorens a few years ago… The price is quite expensive compared to what we usually get but it’s late and we don’t have the choice. The next day, we enjoy a lie-in and a nice breakfast – to get our money worth!

Le lendemain matin (dimanche 10 janvier), nous nous mettons en route un peu plus tard (histoire de rentabiliser la chambre d’hôtel) et sécurisons un lit dans une auberge de jeunesse pour le soir. Nous partons alors pour la randonnée dont le but est d’apercevoir le Cerro Torres. Le climat en Patagonie est pour le moins variable et au cours de la journée alternent averses, grand soleil et rafales de vent. La randonnée dure 6h pour environ 12km et 520m de dénivelé positifs. Nous traversons de très belles forêts séculaires couvertes de mousse et au détour dans sentier nous découvrons un pic Noir affairé à nourrir ses petits dans son nid. Après une séance photo, nous continuons en direction du Cerro Torres mais comme redouté, nous ne pouvons absolument pas le voir quand nous arrivons au pied. La pluie et le vent nous font faire demi-tour. Nous devrons nous contenter des cartes postales en vente au village pour imaginer à quoi ressemble ce fameux sommet.

The first thing we do the next day (Sunday 10th Jan) is to find 2 beds in a youth hostel – making up for the previous expensive night. The objective of the day is to hike towards the Cerro Torres. Weather in Patagonia is always unpredictable and in the same day we experience rain, sun and strong winds. We walk for 6 hours, covering 7.5 miles and 1600ft uphill. The hike takes us through secular forests and we even get lucky enough to see a black woodpecker feeding her chicks. When we finally reach the Cerro Torres, we can’t even see it because of the fog… It’s raining and very windy so we decide to go back anyway – we’ll check out postcards back in the village to see what we missed…

Lundi 11 janvier, après une bonne nuit dans un petit dortoir de 4 personnes que nous partageons seulement avec un autre français, nous partons voir cette fois-ci le mont Fitz Roy …enfin là encore, nous allons essayer de l’apercevoir. Dès le début de la marche, nous réalisons que les conditions météo sont plus mauvaises que la veille ce qui ne laisse rien augurer de bon. Au fur et à mesure que nous montons, le vent monte et la pluie se renforce. Nous finissons par enfiler les capes de pluie au dessus des manteaux et des polaires. Les gants et bonnets ne sont plus vraiment étanches. Finalement, nous poussons jusqu’à un point de vue où nous sommes sensés voir le Fitz Roy – peut être pas son meilleur profil qui se trouve encore à une bonne heure de marche assez raide - mais les nuages bouchent la vue. Nous parvenons tout juste à deviner le massif… tant pis. Sur le retour, le temps se dégage et nous pouvons profiter de très beaux panoramas sans oublier le passage d’un condor juste au dessus de nos têtes (à quelques dizaines de mètres seulement) en redescendant sur El Chalten. Au final nous ne retenons pas la frustration de ne pas avoir vu le sommet du Fitz Roy car cette randonnée de 6h pour 10km et 500m de dénivelé positif, au même titre que la randonnée de la veille, est une invitation à revenir à El Chalten. Par exemple pour y faire du ski de randonnée ! Nous avons rencontré un guide qui nous avait même proposé une sortie en skis de randonnée à la place de la deuxième marche car il n’avait pas vraiment cessé de neiger en altitude même si nous sommes en plein été, c’est la beauté de la Patagonie !
Nous repartons le soir même pour El Calafate où nous passons une dernière nuit (l’occasion de se refaire une autre Parilla !) avant de prendre un long bus en direction de la Peninsula Valdes le lendemain.

The next night is quite enjoyable as our dorm is for 4 people and we only share it with another French guy. On the next day, Monday 11th Jan, we head this time towards the star mountain of the area: the Fitz Roy. We’ll try to see it this time, weather permitting of course. Soon enough we realize that won’t happen, since weather conditions are worse than the day before. We start walking with our coats, hats and gloves but the wind grows stronger and the rain becomes unbearable – we move on to our rain coats! We finally get to a point where we’re supposed to be able to start seeing the Fitz Roy – the proper view point is still one hour away uphill. However, clouds prevent us from being able to enjoy this beautiful summit…On the way back, the weather gets slightly better and we even get to see a condor flying right above us. We walked 6 hours and covered 6.5 miles and 1500ft uphill. We should not be frustrated we did not manage to see either summit because it just means we’ll have to come back to El Chalten another time! There’s even more than just hiking to do: for instance we met a guide who offered to take us for ski mountaineering. Indeed, even if we’re in summer, it’s still snowing from time to time… Conditions were not good enough so we had to decline. We jeep this in mind though!After the walk we go back to El Calafate for one last night (and a Parilla of course) and take a long bus the next day for the Peninsula Valdes.