jeudi 29 avril 2010

Magnifiques Fjords / Wonderful Fjords

DSC08147Après nos sensations fortes du jet boat, nous partons dans une des régions les plus sauvages et les plus belles de Nouvelle-Zélande: Fjordland. A l’extrême Sud-ouest du pays, un ensemble de 13 fjords s’offre aux visiteurs. Les atteindre est loin d’être simple pourtant, et comme le reste de la côte Ouest, ils reçoivent des précipitations annuelles record. La route depuis Queenstown nous amène jusqu’à Te Anau, « capitale » touristique de Fjordland, dans laquelle nous faisons une halte déjeuner au bord du lac (sous un soleil rare et bienvenu) avant d’aller voir le film Ata Whenua, une succession d’images vidéo prises d’hélicoptère dans la région. Un véritable hymne aux fjords, excellente introduction à ce monde nouveau pour nous et aux paysages exquis qui nous attendent. N’ayant le temps que de découvrir un seul des 13 fjords, nous optons pour le Milford Sound, le plus connu d’entre tous car le plus facile d’accès, une route directe le reliant à Te Anau en un peu plus de 2 heures. Par chance, cette route, qui était fermée depuis plusieurs jours pour cause de glissement de terrain, rouvre pile le jour où nous arrivons. Nous arrivons donc à Milford Sound en fin d’après-midi, et posons le camping-car sur un parking pour la nuit, certainement pas l’endroit le plus romantique, mais c’est juste à côté des départs de croisière pour le lendemain. DSC08151  After our adrenaline morning with jet boating, we head towards one of the wildest and most beautiful areas of New-Zealand: Fjordland. 13 different fjords can be visited in the South West of NZ. It’s not easy to get to them however, and as everything on the West Coast, they get more rain than their fair share… From Queenstown, the road takes us first to Te Anau, the main touristic area, where we stop for a lovely lunch by the lake before watching the movie Ata Whenua, made of footage taken from a helicopter over the fjords. It gives us a beautiful introduction to this world we don’t know yet and to the wonderful landscapes it contains. We only have time to discover one fjord though and opt for the Milford Sound, the most famous one and also the most easily accessible (direct drive from Te Anau that takes about 2 hours). Fortunately for us, the road reopens on the day we get there, whereas it had been closed for the past few days due to landslides…following heavy rainfalls! We therefore drive to Milford Sound in the afternoon and get a night spot on the parking lot – probably not our most romantic setting, but at least we’re close to the starting point for the cruise that we’ll take the next day. DSC08180 Nous nous réveillons donc le samedi 27 mars dans cet endroit mythique du Milford Sound, sous la pluie. La brume ne laisse deviner que les formes des montagnes alentour, mais l’atmosphère « bout du monde » fait son effet. Il a plu toute la nuit, il pleut encore et nous ne sommes pas certains que notre croisière va nous offrir les meilleures vues qu’il existe… Notre bateau de croisière nous emmène jusqu’au bout du Sound, au niveau de la mer de Tasmanie. De cet endroit, il est impossible de voir l’entrée du fjord, cachée par la forme du relief. De nombreux navigateurs ont ainsi exploré la Nouvelle-Zélande sans trouver le Milford Sound. Nous faisons le chemin retour avec de belles éclaircies bienvenues qui nous permettent même d’apercevoir le Mitre Peak, apparemment la montagne la plus photographiée de Nouvelle-Zélande, et qui culmine à 1692m. Avant de rejoindre l’embarcadère de départ, nous nous arrêtons à l’observatoire sous-marin, une structure cylindre posée à 9 mètres sous l’eau et qui offre une vue à 360 degrés grâce à 20 fenêtres. Malgré de grosses pluies et une visibilité moins bonne, cet arrêt s’avère être un très bon choix. Nous pouvons d’abord observer la limite physique entre l’eau claire et l’eau salée, qui varie entre 5 et 9 mètres sous l’eau généralement mais peut aller jusqu’à 15 mètres sous l’eau. Elle s’explique par la différence de densité entre l’eau de mer et l’eau de pluie. A cela s’ajoute le fait que l’eau de fonte de neige s’écoule depuis les montagnes qui plongent dans le fjord, attrapant au passage des tannins qui la colorent et lui donnent donc un aspect différent de l’eau de mer. A l’endroit où ces deux eaux se mélangent, nous pouvons voir comme une ligne un peu floue. L’attrait principal de l’observatoire est cependant la possibilité d’observer du corail noir, normalement présent uniquement à de très grandes profondeurs (50 mètres sous l’eau, là où la lumière du jour peine à atteindre les profondeurs) et donc inaccessibles à la plupart d’entre nous, même les plongeurs. Grâce à la couche de protection créée par l’épaisseur de l’eau claire (dont la couleur foncée due aux tanins agit comme une paire de lunettes de soleil), la lumière ne passe pas et l’eau salée en dessous développe donc des conditions similaires à celles des eaux profondes. Les gérants de l’observatoire ont ainsi développé autour de leur plateforme fixée à 9 mètres sous l’eau, des plateaux « d’exposition » sur lesquels ils ont mis des coraux importés ou même qui se sont développés naturellement, et au milieu desquels de nombreux poissons viennent se reposer ou se nourrir. Parce que ces coraux ne peuvent pas vivre dans l’eau claire, ces plateaux peuvent également être déplacés plus vers le fond, au cas où le niveau de séparation entre l’eau claire et l’eau de mer descende en dessous des 9 mètres de la plateforme. DSC08204DSC08226 DSC08236 We wake up on Saturday 27th March, stunned already to be in such an amazing place as Milford Sound. It’s been raining all night, and it’s still raining now… Because of the fog, we can just about imagine the mountains surrounding us. Our boat takes us from the very start of the Fjord up to the very end, to the border with the Tasman Sea, from where you can’t distinguish the entry to the Sound. We then come back while the sky opens slowly and we even get some welcome sun. We manage to see the Mitre Peak, allegedly the most photographed mountain in NZ. Before coming all the way back, we stop at the submarine observatory which has been created 30 feet below sea level in a cylinder offering 360° views through 20 windows. Despite heavy rains which mean poor visibility, we still enjoy this stop a lot. The first thing to see is the separation between fresh water and salty water. The main reason behind this is a difference in density between the two waters, but also water coming from snow melting on the mountains carries tannins along the way and gives fresh water a different colour to salt water. Usually, the separation occurs at 15 to 30 feet below sea level but it can go up to 45 feet. The limit between the two is like a blurry line. The main attraction of the observatory though is the possibility to see black coral which you would normally find only in deep waters. What happens here is that the heavy layer of colored fresh water acts as “sunglasses” and does not let the light reach the salty water, which means in turn that the salty waters develop conditions similar to those of deep waters. The observatory has created exhibition trays placed around the platform, 30 feet below sea level, and on which they’ve put some coral and other has developed naturally. Many fishes come to rest or feed there. They can even move the trays down in case the fresh water layer gets thicker than 30 feet as this coral cannot live in fresh water. DSC08250

DSC08264DSC08238 De retour à Milford Sound, nous terminons notre exploration de Fjordland par une randonnée qui emprunte en fait la fin de la Routeburn Track – comme ça on l’aura presque faite en entier ! La ballade s’appelle « Key summit » et nous emmène à travers des paysages similaires à ceux que nous avions découverts sur le début de la Routeburn Track avant de bifurquer pour une ascension vers le fameux Key Summit. Nous avons de cet endroit une magnifique vue sur les vallées alentour. Ayant terminé la marche en moins de 2 heures, nous reprenons la route vers Te Anau et continuons un peu plus loin que prévu direction Dunedin, sur la côte Est, avant de nous arrêter en camping sauvage au milieu de nulle part, près d’un champ où nous passons une nuit bien tranquille. P1070686 After Milford Sound, we finish our Fjorland discovery with a small hike called « Key Summit ». It actually starts with the end of the Routeburn Track (in the end we’ll almost have done it all!) and then turns uphill to Key Summit, from where there are amazing views over the surrounding valleys. It only takes us a couple of hours to complete the hike, and we then drive past Te Anau and further away than we had planned on the road towards Dunedin, on the East Coast, and stop for the night in the middle of nowhere, by a field, where we enjoy a quiet night. P1070672-pan1

Fast and furious: Jet-boating

La spécialité de Queenstown, avant la chute libre, le saut à l’élastique ou encore le ski est bel et bien le jet-boat. C’est apparemment ici que fut inventée et développée la propulsion à eau pour les bateaux (à la différence des moteurs à hélice). Evidemment, nous n’allions pas quitter la ville sans tester cette activité intrigante ! Nous partons donc au petit matin du vendredi 26 mars sur la Skippers Road, l’ancienne route de l’or, qui nous amène jusqu’à la rivière Shotover et plus précisément au canyon Skippers d’où nous entamons notre périple en jetboat. Les paysages que nous découvrons sur la route sont magnifiques et justifieraient à eux seuls l’excursion. Mais l’action débute réellement une fois que nous sommes sur ce petit bateau, avec 4 autres touristes et le conducteur. La particularité de ces bateaux à propulsion est qu’ils n’ont besoin que d’un très faible niveau d’eau (quelques centimètres suffisent) pour fonctionner, ce qui leur permet d’opérer dans les rivières les plus petites. Les 400 chevaux du moteur permettent des pointes à près de 100km/h dans 50cm d’eau…au ras des canyons. Le tour en bateau dure une petite demi-heure et est vraiment intense, le conducteur prenant un malin plaisir à nous démontrer ses talents. Nous prenons dés le début de la vitesse, et longeons au plus près les canyons que nous traversons (nous avons vraiment l’impression à chaque fois que nous allons rentrer dedans, mais le conducteur donne un petit coup de volant juste avant l’impact et nous en sortons intacts) avant de faire des virages à 360° pour nous arrêter. Une expérience très amusante avec de bonnes sensations de vitesse tout en ne se sentant pas du tout en danger. Qui plus est dans un endroit extraordinaire qu’est cette ancienne vallée dévouée à la recherche de l’or…Les propriétaires de l’entreprise de jet-boat sont d’ailleurs les enfants d’un chercheur d’or et continuent à prospecter sur la rivière Shotover pour le plaisir. Après chaque période de fortes pluies et d’inondations, de belles petites pépites sont toujours ramassées parait-il !  P1070621

What Queenstown is famous for, even before skydiving, bungee jumping or skiing, has to be jet boating. This is indeed where water turbines for jet boats were invented (instead of usual propellers engines). Needless to say we would not leave town without giving it a go! Here we go then on Friday 26th March on

Skippers Road, which used to be the gold trail, and which leads to the Shotover River and the Skippers Canyon where our jet boat experience starts. The landscapes we drive through are truly amazing and would justify the day out by themselves. But the action really kicks-off when we get on those boats, together with 4 other tourists and our driver. The main reason why jet boats are so unique is that they can operate in very shallow rivers (just a few inches), which means you can enjoy a thrilling ride on the smallest rivers. The 400hp of our boat help the adrenaline pump as it can reach speeds around 80 mph on shallow rivers, flirting with the edge of the canyon! Our ride lasts for about 30 minutes and gets pretty intense as our driver demonstrates his skills in piloting this power machine. We get fast pretty quickly and get very close to the canyons – so close we think we’ll actually hit them, but of course our driver always turns just before to keep us safe – and also do a few 360° turns. All in all, this is an exhilarating experience, giving you this adrenaline rush without any danger feeling. It’s even better when you do it in such an amazing setting as the Skippers valley…The noise of gold mining has been replaced by the motors of the jet-boats to keep the river alive…but some people here still have the hopes to revive the gold rush as after heavy rainfalls and flooding some still try their luck and find gold nuggets!

Routeburn track

Au programme du lendemain (jeudi 25 Mars), nous avons décidé de trekker sur l’une des plus fameuses randonnées de Nouvelle-Zélande : la Routeburn Track. La marche se fait généralement en 3 jours mais par souci de temps, nous décidons de ne faire que la première étape qui fait 25km avec 1100m de dénivelé positif. La veille, nous avions pris soin de venir camper au départ du trek afin de pouvoir nous mettre en action assez tôt. C’est un demi-échec car nous ne réussissons pas à partir avant 9h30, il faut dire que le temps est brumeux avec quelques averses, ce qui n’est pas très engageant pour une journée de rando. Ajoutez à cela que nous n’avons pas randonné depuis longtemps et la première ½ heure en montée nous semble bien difficile. Nous retrouvons ensuite un bon rythme et commençons à avancer à bonne allure. Les paysages de montagne changent rapidement et après avoir traversé des forêts primaires parcourues de torrents déchaînés, nous retrouvons la neige au bord d’un lac d’altitude avant de rejoindre le refuge de Harris Saddle pour pique-niquer en milieu de journée. En raison du vent et du froid, nous mangeons dans le refuge en compagnie d’autres randonneurs partis pour continuer la randonnée encore 2 jours... nous ne les envions pas vraiment. Il est temps alors pour nous de faire demi-tour et d’entamer la descente toujours dans le vent. P1070558P1070559 On the agenda of Thursday 25th of March, we had decided to walk the first part of the Routeburn Track. This is one of the most scenic and famous hikes in New-Zealand, usually tackled in 3 walking days. However, to make the most of our stay here, we decide to walk only the first section that day, which is already 17 miles with 3300 feet of climbing. In order to start early what would be a long day’s walk, we had set camp right at the beginning of the tramp. This plan only semi works as we’re not on the move before 9.30am, thanks to the showers and cloudy skies…which is not very attractive at the start of a day outdoor. We haven’t been tramping recently and the first 30 minutes uphill are rather tough on the legs. Step by step we get in the rhythm and start to walk at a more decent pace. The landscapes are changing along the way, starting with dense primary forest crossed by white waters creeks, evolving into a more alpine environment as we reach a lake higher up the trail where we walk past patches of snow! We picnic at the top of Harris Saddle in a welcome altitude shelter as the wind and the humidity make the temperature drop. We don’t really manage to warm-up and needless to say that we do not envy our fellow walkers who have taken the full route. It’s time for us then to start walking downhill, still in a chilly breeze. P1070590 P1070579Heureusement, le temps finit par se dégager petit à petit jusqu’à nous offrir un magnifique ciel bleu pour la majeure partie de la descente. Les panoramas sur les cimes enneigées sont splendides : la saison de ski s’annonce bien en Nouvelle-Zélande ! Au final nous mettons 7h20 pour boucler la randonnée et revenir au point de départ, c’est une bonne remise en marche. La journée fut d’autant meilleure que nous avons pu une nouvelle fois profiter de la richesse de la faune locale. Sur le trajet nous avons pu observer un kea sauvage (perroquet des montagnes), des south island robins, des fantails, des paradise shell ducks et enfin un yellow parakeet (très rare). P1070588 After a little while, the sun finally starts to shine and we finish the walk under a clear blue sky that gives marvelous views of the surrounding snow-capped summits. We’re back to the starting point after 7h20 tramping in beautiful landscapes and having enjoyed once again New-Zealand rich birdlife. We saw on the way a wild kea (mountain parrot), south island robins, fantails, paradise shell ducks and even a yellow parakeet (which is fairly uncommon).  P1070610 Nous reprenons ensuite la route vers Queenstown pour y dormir. En chemin, nous profitons à nouveau de la route le long du lac, ce coin de la Nouvelle-Zélande offre vraiment de magnifiques paysages de montagne.  DSC08122 After such a lovely day outdoor, we hit the road back to Queenstown where we’ll sleep. On the way we can enjoy once again the splendid views of the lake between Glenorchy and Queenstown: New-Zealand really has amazing landscapes to offer to visitors.

De l’art de Planer, Déguster et Foncer dans la meme journée / Gliding, tasting and downhill racing – all in one day.

P1070545 Le mercredi 24 mars est officiellement la nouvelle date d’anniversaire de Fred, en tout cas c’est le jour où il a (enfin) eu le cadeau de sa femme. Il faut dire qu’ensemble en tour du monde 24/24, l’organisation de surprise n’est pas chose aisée. Il faut bien tout le talent d’une femme amoureuse pour réussir à concocter le programme parfait sans que son homme ne voie rien venir. Très concrètement, ce matin, rendez-vous 10 heures pour un vol biplace en planeur dans ce qui est probablement l’un des meilleurs spots de vol au monde (ça valait bien le coup d’attendre son cadeau !). Cette vallée aride située sous le vent des monts Cook et Tasman permet en effet aux planeurs de profiter de la « vague » ascendante pour se maintenir en l’air et atteindre des altitudes supérieures à 5000 mètres. Les courants d’Ouest qui viennent depuis la mer de Tasmanie s’élèvent au-dessus des Southern Alps et vont rebondir sur la stratosphère, créant ainsi cette fameuse vague ondulatoire sous le vent du Mont Cook. Le jeu consiste pour le pilote du planeur à atteindre la base de cette vague et ensuite à surfer l’ascendance. Ces explications ont été obtenues après le vol, car dés notre arrivée, Fred file dans le planeur et 5 minutes plus tard, après un décollage tout en douceur, le pilote du planeur largue le câble qui nous relie à l’avion tracteur et ça y est, nous voilà en train de planer sans propulsion. La sensation est extraordinaire car, à la différence de l’avion, il n’y a pas le bruit du moteur et les virages au droit des montagnes sont serrés pour récupérer les ascendances. Après un quart d’heure à tournoyer, le pilote dit à Fred : « On est sur la vague et nous montons à +10m par secondes ». Nous montons plus haut que les montagnes et profitons des paysages en dessous et découvrons au fur et à mesure les vallées alentour. Nous finissons le vol à plus de 4500 mètres (il fait alors -10°C dehors) et après une heure de vol nous redescendons rapidement en cercles concentriques pour finir vers la piste d’atterrissage d’Omarama. Pendant le vol, le pilote a passé les commandes à Fred pendant quelques minutes. Rien de bien compliqué quand il s’agit de maintenir le cap et de continuer à planer sur la vague, il n’y a rien à faire. L’atterrissage est à la hauteur de toute l’expérience et se fait tout en douceur grâce aux 25 années d’expérience du pilote, ce qui fait probablement une grande différence dans ce genre d’activités.  DSC08055

P1070531 24th March is now Fred’ new official birthday – or at least that’s how long he had to wait to get his 30th birthday gift from his wife. Indeed, organizing surprises when you’re travelling together 24/7 can be tricky… Only a devoted wife can achieve such a plan! The meeting point is at 10am at the Omarama airfield for a tandem gliding flight, in what is probably one of the very finest gliding spots in the world (worth the wait then!). Due to its unique location, gliders around the world come here to “surf the wave” created by the westerly winds rising over Mt Cook and Mt Tasman and bouncing on the stratosphere. The wave thus created allows gliders to climb at altitudes over 15000ft. But we understand all of this only after the flight, as Fred is taken to the glider straight as we arrive. Strapped and equipped with a parachute, it’s not more than 5 minutes before the pilot releases the glider from the pooler plane and off we go, trying to catch this wave. It’s a really thrilling sensation to be gliding like that as there is absolutely no noise and the turns can be quite tight to catch the thermals. After about 15 minutes, the pilot tells Fred that they managed to catch the wave and are going up at a vertical speed of 30ft per second! We get higher than the mountains, discovering wonderful valleys below us. We finish the flight above 15000ft and then glide down pretty quickly towards the landing strip in Omarama. Fred even gets to manage the stick for a while during the flight – nothing too difficult when you want to go straight and keep on surfing the wave, as there’s pretty much nothing to doJ The landing, like the rest of the flight, is very smooth and this is probably due to the 25 years experience of the pilot, which does make a big difference in this kind of activities. DSC08091

Après tant d’émotions, nous avons vite besoin d’un petit remontant et continuons cette belle journée par un détour (non prévu) dans la vallée des vins du Central Otago, la région autour de Queenstown, notre prochaine étape de voyage. Cette ancienne région aurifère (ruée vers l’or dans les années 1870) s’est reconvertie dans le Pinot Noir. Nous découvrons une nouvelle façon de faire la route des vins de la région avec The Big Picture, une enseigne qui propose un restaurant ainsi qu’une « expérience » du vin, à la fois éducative et interactive puisqu’elle inclut des dégustations ! Tout commence avec la salle des arômes dans laquelle nous sommes invités à reconnaître certains arômes (une bonne cinquantaine) liés au vin (les fruits, les arômes floraux, épicés, etc.) ce qui s’avère bien plus difficile qu’on ne l’aurait pensé. Nous pensons avoir de sérieux problèmes d’odorat mais heureusement la guide (elle-même vigneronne) nous rassure en nous expliquant que c’est en fait un art qui se travaille et que l’odorat peut s’éduquer au cours du temps. Ouf ! Nous continuons ensuite avec une dégustation moderne et innovante : nous sommes laissés dans une salle de dégustation, avec 5 verres pleins devant nous numérotés et une fiche nous indiquant le cépage, l’année et le producteur de chaque numéro. Nous sommes ensuite guidés par un magnifique film sur la région dans lequel chacun des producteurs de ces vins a été interviewé et s’adresse directement à nous pour nous raconter l’histoire de son vignoble et nous donner les notes de dégustation de son vin. Très intéressant et vraiment différent de tout ce qu’on a pu voir jusqu’à maintenant. Nous sommes conquis par cette manière maligne et éducagtive de faire découvrir la région à des touristes comme nous qui n’ont pas forcément le temps de rester 3 jours pour faire le tour des petits vignobles. Nous apprenons ensuite que The Big Picture existe dans 7 autres pays dont ceux d’Amérique du Sud que nous avons visités. Dommage que nous n’ayons pas su cela avant… P1070546After such a good start of the day, we decide to indulge in an unplanned wine tasting afternoon in the Central Otago area, not far from Queenstown which is our next step for the trip. This used to be the gold producing area of New Zealand and now produces excellent Pinot Noir. We discover a new way to taste wine with The Big Picture, a company that offers educative and interactive wine tasting. We start with the aroma room, in which we’re challenged to recognize a few (50!) aromas found in wines (fruity, floral aromas, spices, etc.) which proves to be much more difficult than we thought. The guide reassures us when she explains that smell is a skill which you can work on and further develop by extensive training. We then carry on with the tasting in itself, carried out in a special room where we sit in front of 5 glasses filled with red wine, each of them numbered, with a list detailing for each number what the grape variety is, where it comes from and in which year it was made. We are then guided through the tasting by a movie in which each wine producer has been interviewed and speaks directly to us to tell us about his winery and help us taste his wine. We find this tasting method very interesting and innovative, allowing people like us to discover a wine region in a small amount of time. It’s a shame we did not know this company earlier as we learn they have the same kind of tasting in other countries, including those we visited in South America 

Après ces petits plaisirs gustatifs, nous reprenons notre route initiale vers Queenstown où nous arrivons en fin d’après-midi, juste à temps pour prendre la Skyline Gondola (des œufs qui nous montent en haut d’une colline surplombant la ville), au sommet de laquelle nous pouvons nous adonner à notre dernière activité de la journée : une course de luges à roulettes sur béton. Le concept est très bien fait : nous prenons un petit télésiège en haut des œufs (on se croirait presque au ski…) et arrivons ensuite au début des pistes. Nous devons choisir la piste dite « scénique » pour le premier tour, afin d’apprivoiser les engins. Les luges s’avèrent très maniables, les freins fonctionnent très bien et la tenue de route est étonnamment bonne. Nous empruntons pour les 2 tours suivants la piste de course, au tracer plus intéressant, avec des virages plus serrés et des grosses bosses. Le résultat des courses est assez net avec 3 victoires à zéro pour Fred, mais pour la défense de Nat la première comptait pour du beurre étant juste pour voir comment la luge fonctionnait et la dernière course était bien plus serrée que les autres, et Fred a eu du mal à doubler Natacha. Au final, c’est probablement pas que la différence de poids qui a joué J Très ludique, cette petite pause défouloir nous fait le plus grand bien, et nous offre en plus des vues formidables sur la ville de Queenstown et son lac, le tout au coucher de soleil. Nous décidons ensuite de faire la route de nuit jusqu’à Glenorchy, point de départ de notre randonnée du lendemain. La route nous fait longer le lac et les lumières du crépuscule créent une atmosphère presque mystique. Une fin parfaite à une journée riche en évènements ! SKQL003241002702 After this small indulgence break, we keep on driving towards Queenstown where we arrive in late afternoon, just in time to catch the Skyline Gondola that takes us up a hill overlooking the city. At the top, we go for a downhill luge race. We first take a chairlift that gets us to the start of the track and are then given a luge each. They are basically exactly the same as the snow luge except that they can be driven on concrete. And they go quite fast! We have to use the “scenic” track for the 1st race, to get accustomed to our driving machine. The brakes work well, the luge remains stable during turns, we can start the racing! The results of the 3 races are quite straightforward (3-0 for Fred) but the last race was a bit tighter. In the end that’s probably not only the weight difference that played a big partJ We had great fun and also enjoyed amazing views over Queenstown and its lake. We then decide to carry on driving by night towards Glenorchy where we’ll start our hike the next day. The winding road takes us along the lake and the twilights create a magnificent atmosphere. What a beautiful end to such a packed day! SKQL003241002703

En route vers l’Ouest / Goodbye Sunshine

Suite au second échec pour observer les baleines à Kaikoura, nous prenons la route vers le Grand Ouest. Pour cela nous devons traverser la chaîne de montagne des Southern Alps et empruntons le Arthur’s Pass, l’un des 3 cols permettant d’accéder à la côte Ouest de la Nouvelle-Zélande. La route est longue, mais surtout extrêmement venteuse, au point de chahuter notre camping-car haut sur pattes. Nous avons d’ailleurs croisé un autre camping-car moins prudent qui a fini par avoir un accident. Nous coupons cette longue route par un arrêt déjeuner au milieu de roches calcaires taillées par l’érosion et terrain de jeu des férus d’escalade. Plus tard dans l’après-midi, nous passons le fameux Arthur’s Pass qui délimite la région Ouest de l’île du Sud, région dans laquelle la pluviométrie atteint 8 mètres par an ! De façon amusante, dès que nous passons de l’autre côté, il se met à pleuvoir et ce jusqu’à ce que nous repassions dans la partie Est 24 heures plus tard. La pluviométrie est telle car les Southern Alps forment une barrière naturelle et ainsi précipitent l’humidité qui vient de la mer de Tasmanie. DSC07984 After our second missed attempt to see whales in Kaikura, we head towards the West Coast area. We have to cross the Southern Alps and go through the Arthur’s Pass, one of the 3 road passes through which you can reach the West Coast. The drive is quite long, but above all very windy, so much so that our campervan gets shaken. We even see another – obviously driving less cautiously – campervan who ended up in a small car accident… We take a pause by having lunch around limestone rocks nicely and abruptly shaped by erosion and that are now a playground for bouldering. Later on in the afternoon we cross the famous Arthur’s Pass that physically marks the entry into the West Coast, where rainfalls can reach as much as 25 feet per year! Funnily enough, when we cross the pass, it starts to rain and the weather would stay rainy and cloudy for the next 24 hours, until we cross back to the Eastern side. As the Southern Alps form a natural barrier to the wet west streams, the whole West Coast is awashed with rain.

Nous arrivons finalement dans la soirée dans la région des glaciers, et délaissons Franz Jospeh Glacier pour nous concentrer sur Fox Glacier, moins touristique et plus authentique selon notre guide. Nous passons la nuit à côté du Lake Matheson, un ancien lac glaciaire et connu pour offrir de merveilleuses réflexions du Mont Cook et du Mont Tasman dans ses eaux calmes… et par temps clair. Malheureusement pour nous, nous nous réveillons au petit matin après une nuit bien fraîche, et le temps est toujours nuageux et à la pluie. Nous partons néanmoins faire le tour du lac à pied, une belle petite ballade d’une heure et demi dans une luxuriante forêt primaire. Nous souhaitons ensuite aller voir le glacier, mais la marche qui permet d’accéder à son pied est fermée pour cause d’éboulements suite à de récentes fortes pluies, ce que l’office du tourisme nous confirme être assez fréquent. Nous nous contentons donc d’une autre marche censée nous permettre d’observer le glacier d’un point de vue en hauteur. Cependant nous sommes contraints de faire demi-tour après une grosse demi-heure devant un torrent tumultueux infranchissable sans risquer baignade forcée dans l’eau gelée. Nous arriverons au final malgré tout à apercevoir le glacier Fox depuis un parking. Comme nous l’avons été pour les glaciers de Patagonie, nous sommes très impressionnés par la vue de ce glacier, qui se forme à 2300m d’altitude et descendait il y a encore un siècle jusqu’à la mer. Aujourd’hui le front de glace s’arrête à 400m d’altitude, à 12km de la côte. Au cours des dernières années, le glacier continue à grandir grâce aux 30m de chutes de neige par an au sommet. Il lui faut bien ça s’il souhaite retrouver sa splendeur passée. DSC07987 We finally reach the glaciers’ region in the evening, and skip Franz Joseph Glacier to focus on Fox Glacier, less touristic and more authentic according to our travel guide. We spend the night at the border of Lake Matheson which used to be a glacier lake let there by the retreat of the Fox Glacier many years ago. After a freezing cold night in the van, we go for the famous walk around the shores of the Lake, in a lush primary forest. This walks offers wonderful views and reflections of Mt Cook and Mt Tasman in the transparent waters of the Lake Matheson. Of course you can only enjoy this on a sunny day with clear skies. That is not our case! We still enjoy the walk and move on to see the glacier itself. The main access road is closed due to rock falls after heavy rains. As the Tourist Office confirms, this is pretty frequent. Another change of plan and we go for another walk, which should lead us to a nice lookout from which we can see the glacier. However the creeks are very tumultuous following the same heavy rains and, after walking for half an hour, we have to turn around as crossing that one creek would have meant a rather chilly swim. We still manage to see the glacier from a parking area. As for the Patagonian glaciers, this is quite a striking vision. The glacier starts at 7000ft high and used to go all the way down to the sea a few centuries ago. Nowadays, it stops at 1200ft high, 8 miles from the Tasman Sea. The glacier has been growing for the last few years thanks to very high snow falls at the top. That’s the very minimum it needs if it wants to recover its past glory.  DSC07996 Après ces quelques relatives déceptions, nous prenons la route vers l’Est. D’après Fred, pour retrouver des cieux plus cléments. Mais Natacha avait d’autres plans en tête… En route nous nous arrêtons déjeuner au bord de la mer de Tasmanie, qui est bien agitée par le vent et la pluie. La pluie continue jusqu’au col du Haas, le passage le plus au sud des Southern Alps, et dés que nous sommes de l’autre côté, le beau temps revient et nous traversons des zones frappées pas la sécheresse. En quelques kilomètres, nous assistons à un changement radical. Nous arrivons finalement dans la ville d’Omarama, en prévision du lendemain dont le programme reste une surprise pour Fred…

 

After these few relative disappointments, we hit the road back to the East. Fred candidly thinks that it’s to find sunshine again, but Natacha has cunningly arranged other plans… We stop for lunch on the shores of the Tasman Sea which, not surprisingly, is quite rough due to the strong winds and heavy rainfalls. Not a place where you’d want to swim… It keeps raining until the Haas Pass, the most southern crossing of the Southern Alps. As soon as we are on the East Side again, the weather turns sunny and now we even drive in areas that suffer from drought. Night comes and we set camp in Omarama, for the next day’s surprise programme.

vendredi 23 avril 2010

Comme des dauphins dans l’eau / Swimming with dolphins

La route vers Kaikoura s’avère plus longue que prévue, non que notre la mécanique de notre maison nous trahisse, mais plutôt à cause (ou grâce) à la beauté de cette côte nord qui longe le Pacifique pour nous mener jusqu’à la pointe de Kaikoura. En route, nous nous arrêtons sur des plages de sable noir volcaniques ainsi que pour observer les nombreuses colonies de phoques dispersées le long de la côte. Nous finissons enfin par un arrêt culinaire pour acheter le repas du soir : Saint-Jacques grillées au beurre aillé et Moules de Stewart Island (l’île à l’extrême sud de la Nouvelle-Zélande). Nous sommes toutefois un petit peu déçus. Rien ne remplace dans notre cœur les fruits de mer bretons ! Le programme du lendemain nous impose un réveil une nouvelle fois à une heure indécente, ce qui nous fait faire des compromis sur la qualité du spot de camping sauvage et dormons le long de la plage mais au bord de la route. Il nous en vaudra d’être réveillés en pleine nuit par des passants ivres martelant la carrosserie.  DSC07771 The drive to Kaikoura takes longer than expected, as the drive is so scenic we just can’t help and stop to stare at these stunning coastlines. On the way we can admire black-sand volcanic beaches and quite a few New Zealand fur seal colonies. The last stop is a culinary one though, buying us supper on locally sourced scallops and mussels. They’re not as good as what we get in Brittany; it’s a nice remembrance though. What’s awaiting us the next day makes us cut short our free camping spot hunt so we can go to bed early. Although we’re right by the beach, we’re also right by the road and drunken youngsters can’t resist hitting the van during the night.  DSC077712 5h15, dimanche 21 mars – le réveil sonne, mais cette fois en 5 minutes nous sommes prêts, tout excités par le programme qui nous attend : partir à la rencontre des Dusky Dolphins et nager avec eux. C’est une des activités populaires possibles à Kaikoura tout au long de l’année. En effet, à 1km des côtes de Kaikoura se trouve un canyon de plus de 1000m de profondeur qui créé des courants ascendants faisant remonter une grande quantité de planctons et autres premiers maillons de la chaîne alimentaire, attirant de ce fait une profusion de mammifères marins, notamment des dauphins et des baleines, ainsi que de nombreux oiseaux marins tels que des albatros et autres pétrelles géantes. Après avoir enfilé notre combinaison de plongée et reçu le briefing d’usage, nous partons sur le bateau de Dolphin Encounters alors qu’il fait encore nuit, direction le fameux canyon au sud de Kaikoura. Le préalable à notre quête des dauphins est un splendide lever de soleil sur le Pacifique. Tout cela s’annonce vraiment pour le mieux ! Très rapidement l’équipage repère quelques dauphins au loin. Le temps de finir de nous équiper et nous voilà entourés d’un groupe d’une bonne centaine de spécimens nageant dans le sillage du bateau. Le signal retentit et nous sommes aussitôt dans l’eau, nageant au milieu des dauphins. Comme les guides nous l’ont dit, l’objectif de la matinée est de distraire les dauphins (pour exciter leur curiosité et ainsi les encourager à nager autour des plongeurs) et non l’inverse. Les dauphins communiquant entre eux de manière sonore, la façon la plus simple de les intriguer est de chanter ou crier dans nos tubas. Si ce stratagème ne marche pas tout le temps sur les dauphins, cela est cependant hilarant pour les passagers restés sur le bateau qui assistent à un concert marin. Même si la visibilité n’est pas très bonne, à de nombreuses reprises les dauphins viennent nager autour de nous, passant rapidement sous nos ventres, voire plus inquiétant fonçant sur nous avant de dévier leur trajectoire à la dernière seconde. Ils sont décidément beaucoup plus habiles que nous sous l’eau. Au final nous plongeons à 5 reprises et chaque séquence ne dure que quelques minutes car les dauphins nagent bien plus vite que nous. Même si les dauphins interagissent moins avec nous qu’on ne l’aurait pensé (ils restent des animaux sauvages), personne sur le bateau ne souffre du froid et tout le monde arbore un sourire éclatant jouissant de cette expérience si simple et pourtant tellement extraordinaire. Pour couronner l’expérience, une fois revenus à bord, nous continuons à les suivre en bateau. Pendant que notre guide naturaliste nous explique les différents comportements de l’espèce, nous pouvons observer à quel point ils sont joueurs, répétant jusqu’à 10 fois de suite leurs plus beaux sauts, roulades et autres galipettes.  DSC07808

It only takes us 5 minutes to be ready when the clock rings at 5.15am. We’re so excited by what’s awaiting us that there’s almost no pain getting up so early. On our agendas today, we’re due to meet and swim with the Dusky Dolphins. It’s one of the popular activities Kaikura has to offer all year round. The reason for that is that there is a very deep canyon (more than 3000ft deep) less than a mile offshore from Kaikura, which provides abundance of food for many marine mammals such as whales or dolphins, as well as sea birds, such as the albatross. After we’ve put on our wetsuit and been given the usual preliminary briefing, we board the Dophin Encounters ship while it’s still dark outside, heading south to the canyon. We then witness a magnificent sunrise over the Pacific Ocean in Kaikura bay, which makes a great start of the day! Soon enough, the crew locates a few dolphins and by the time we put the rest of our equipment on, there are many of them swimming around the boat. As soon as the signal goes on, we all jump in the water and start swimming surrounded by Dusky dolphins. As we’ve been told by the guides onboard, the objective is to entertain the dolphins - and not the other way round – so that they get curious and come closer to us. Since they communicate a lot using sounds, the easier way to entertain them is to sing or humm in our snorkel. Whilst this might not always be successful dolphin-wise, it guarantees a good laugh for those staid on board who can enjoy a sea musical performance…Even though the visibility could be better, there are still many dolphins coming near us, swimming right towards us and changing their trajectory at the last minute, quite impressive! In the end, we dive 5 different times but only for a few minutes each time since the dolphins swim so fast we can’t keep up with them. Even though we would have thought they would be more interactive with humans, all of us have really enjoyed this wonderful and unique experience. On our way back to the shore, we even stop to be able to take pictures from the boat and are able to appreciate how playful those little creatures can be, repeating up to 10 times the same jump in front of us, as if posing for our cameras…DSC07813

Nous avions prévu pour le reste de la journée de continuer notre découverte des mammifères marins locaux en allant observer les cachalots qui vivent à l’année aux environs de ce canyon garde-manger. Cependant, les cachalots se sont montrés discrets lors des derniers jours et l’avion de reconnaissance ne parvient pas à les localiser. Nous décidons de rester l’après-midi à Kaikoura pour retenter notre chance le lendemain matin, cependant cette fois-ci c’est la météo qui s’en mêle et toutes les sorties sont annulées en raison des vents forts et de l’état de la mer. Avons-nous déjà été trop gatés avec notre rencontre des dauphins ? L’avenir nous le dira car nous décidons de remodeler notre itinéraire afin de pouvoir revenir à Kaikoura dans une grosse semaine, à la fin de notre voyage en Nouvelle-Zélande. DSC07890

The rest of the day was meant to give us more opportunities to discover the local marine life with a tour to see sperm whales who live all year round around the Kaikura canyon. However the whales had been very shy for the last few days and no one was able to locate them which means the tours were cancelled. We decide to still spend the afternoon in Kaikura to try our luck again the following day. However this time the issue comes from a bad weather which prevents all boats from sailing due to strong winds…Maybe we were spoilt enough already with our dolphin experience? Time will tell – as we decide to keep driving south but will come back to Kaikura at the end of our trip in NZ to try one more time to see the resident whales …

En route vers le sud, en commençant par le vin! / Heading South and starting with wine !

DSC07720 Le samedi 20 mars, nous nous réveillons aux aurores pour passer sur l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande. La traversée sur un gros ferry (avec le camping-car !) dure 3 heures et se termine dans les paysages magnifiques des Marlborough Sounds. Une mini croisière en quelque sorte ! Arrivés à bon port, nous partons vers les vignobles de Marlborough, mondialement connus, notamment pour leur Sauvignon Blanc. Sur le chemin, Fred craque pour une visite du musée de l’aviation d’Omaka. Etonnement, Natacha décide de passer son tour J C’est bien dommage pour elle car ce musée est extrêmement riche et retrace les débuts de l’aviation grâce à de nombreux exemplaires d’avions (originaux ou répliques 100% identiques). La collection a été réunie par le réalisateur de la trilogie du Seigneur des Anneaux Peter Jackson et il a notamment chargé ses décorateurs de réaliser les mises en scène pour chaque vitrine du musée. Le résultat est époustouflant, digne des meilleurs décors de cinéma. DSC07721

We wake up at the crack of dawn on Saturday 20th March to catch our ferry to reach the South Island. The crossing lasts 3 hours or so and is actually very enjoyable. It’s like a mini-cruise. The views are stunning as we cross Cook Strait and wind around the Marlborough Sounds. Once landed, we head South to the Marlborough wine region which is internally renowned for its Sauvignon Blanc, its signature grape. On the way there, Fred decides to pay a visit to the Omaka Warbird museum. For some unknown reason, Nat would rather not goJ Shame on her as she misses an extraordinary display of the early times of aviation history. The collection of airplanes belongs to Peter Jackson (director of the Lord of the Rings) who has mandated his decorators to create stunning displays for these unique pieces. The result is truly outstanding – in the likes of the sets created for a proper blockbuster.DSC07738 Notre route des vins démarre ensuite par un déjeuner dans le Highfield Estate, une maison de vin également réputée pour son lunch au milieu des vignes. Franchement, nous sommes un peu déçus : nous sommes entourés de groupes assez bruyants qui passent la journée en tour organisé, l’endroit est effectivement très beau mais la nourriture probablement pas à la hauteur… Nous nous attendions par exemple à un menu avec vin assortis aux plats ou alors un vrai menu dégustation avec 4 ou 5 mini-verres de vins au cours du repas, mais le menu ne proposait qu’un déjeuner traditionnel comme on aurait pu en manger dans n’importe quel restaurant. Peut-être avons-nous été trop gâtés par nos dégustations de vins en Amérique du Sud… Nous continuons par une dégustation chez Fromm où nous découvrons un excellent riesling en vendanges tardives, puis chez Te Wara qui produit un magnifique riesling grains nobles (il va sans dire que nous achetons une bouteille de chaque !). Globalement une belle journée donc, même si nous avons été surpris par le fait que les maisons de vins néo-zélandaises ne proposent pas de tour de leur domaine pour expliquer leurs méthodes de production comme on a l’habitude de le voir en Europe ou en Amérique du Sud. En revanche, elles proposent à la dégustation leurs meilleurs vins et ce gratuitement, à la différence des vignobles sud-américains, ce qui permet bien entendu de satisfaire les clients mais aussi d’augmenter les ventes. P1070473 Our wine tour starts with a lunch at Highfield Estate Vineyard, locally famous for offering lunch amidst the vines. Unlike what we had expected, there is no tasting menu or menu with matching wines as such, and the experience is rather simply a nice lunch with a nice view. But who would complain? Comparing with our experience in South America though, tasting is free in New-Zealand and estates do offer to consumers tasting of their best wines, which not only is very enjoyable but also leads to more sales, so everyone is happy! Indeed, we taste a very nice and fruity Late Harvest Riesling produced by Fromm and can not resist to also buy a Botrytis Riesling, this time produced by Te Wara. Before running out of cash, we hit the road south to Kaikoura. 

samedi 17 avril 2010

Kapiti - Conservation as it should be

Comme prévu nous mettons les voiles vendredi 19 mars direction Kapiti avec cette fois-ci la bonne nouvelle de voir les bateaux vers l’île prêts à partir. Notre permis nous autorise à visiter le Nord de l’île – seuls 18 permis sont délivrés chaque jour pour le Nord de l’île. Kapiti est unique en ce qu’elle abrite de nombreux programmes de conservation et de réintroduction d’espèces d’oiseaux endémiques. D’importants moyens de piégeage de prédateurs introduits tels que les belettes ou furets ont permis de les éradiquer de l’île, ce qui permet en retour aux espèces en danger de se développer dans un environnement tel qu’on le trouvait en Nouvelle-Zélande avant la colonisation. L’île offre ainsi aux visiteurs la possibilité d’observer en liberté de nombreuses espèces quasiment impossible à apercevoir ou ayant totalement disparu des îles principales. Lors de notre visite, nous avons pu observer notamment des North Island robin, Bellbird, Tui, Red crowned Pahakeet, White head, New-Zealand pigeon, Weka et des Kaka. Le faible nombre de permis délivrés ainsi que les mesures de conservation mises en œuvre donnent le sentiment d’accéder à un sanctuaire protégé et laisse imaginer ce que pouvait être la Nouvelle-Zélande avec sa faune si particulière avant l’arrivée des colons. Kapiti est un must pour tous les amoureux de la nature !  DSC07609DSC07633DSC07639

With the certainty this time that the boat operates from Paraparaumu to Kapiti Island, we wake up quite early and head North to catch the boat. The permits delivered by the Department of Conservation allow only 18 people including us to visit the Northern end reserve of Kapiti Island.  Kapiti is unique in that it hosts ambitious conservation and reintroduction programmes of endemic bird species. Vast trapping and poisoning campaigns have led to the eradication on the island of the harmful introduced pest such as stoats and ferrets, which makes Kapiti a sanctuary where species on the verge of extinction or already extinct from the mainland thrive on the shores of the island. During our walk along the trail, we have observed North Island robin, Bellbird, Tui, Red crowned Pahakeet, White head, New-Zealand pigeon, Weka and Kaka. The small number of permits delivered by the DOC as well as the conservation programmes run on the island give every visitor a hint of what NZ wildlife must have looked like before European settled in. Kapiti is a must see for every wildlife lover!DSC07644DSC07677DSC07705

Wellington & Te Papa

La journée du 18 mars aurait normalement due se passer sur l’île de Kapiti, un sanctuaire d’espèces endémiques d’oiseaux (voir post suivant pour plus de détails). Nous sommes arrivés la veille au soir dans la ville de Paraparaumu, d’où les ferries pour Kapiti partent, et avons passé la nuit en camping sauvage en bord de plage, face à l’île de Kapiti. Cependant le mauvais temps nous empêche de faire la traversée. Nous décidons de passer la journée à Wellington à la place, la capitale n’étant qu’à une petite heure de route. Nous reviendrons le lendemain pour réessayer de découvrir la faune de Kapiti ! 

We should have been on Kapiti Island (a wildlife sanctuary for endemic bird species) on Thursday 18th March. We drove to Paraparaumu the night before and found a beautiful free camping spot right by the beach, opposite Kapiti Island. Unfortunately for us, the weather was so bad that the crossing to the island was cancelled.  As Wellington is just one hour drive away, we decide to spend the day there instead and come back the next day in the hope that the weather will be better. 

A Wellington, nous visitons le musée Te Papa qui nous avait été conseillé par plusieurs personnes, et à juste titre. Nous y passons quatre heures et ne parvenons pourtant à visiter que la moitié des salles de deux étages sur quatre, notamment celles consacrées aux singularités de la Nouvelle-Zélande : les espèces endémiques de faune et de flore (notamment une magnifique pieuvre géante qui vit dans les profondeurs des fosses sous-marines, le plus gros exemplaire au monde en exposition dans un musée) ainsi que toute une section interactive sur la tectonique des plaques qui continue à façonner le paysage néo-zélandais (située sur le cercle de feu du Pacifique, la Nouvelle-Zélande est sujette à de nombreux tremblements de terre et éruptions volcaniques). 

We spend our day in Wellington at the beautiful Te Papa museum which had been warmly recommended by our Kiwi friends. We end up spending 4 hours there and that’s just enough to visit half of the displays! We spend our time in the rooms focusing on NZ native fauna and flora - that includes in particular a unique giant octopus that lives in the depth of the oceans and that remains full of mystery for the scientific community – as well as on the active geology that keeps on shaping NZ nowadays (NZ sits on the Pacific ring of fire and is subject to frequent earthquakes and volcanic eruptions).

Pour compléter cette journée culturelle, nous retournons à une activité plus abordable et profitons du cinéma près du musée pour aller voir Green Zone, un très bon film sur les manipulations politiques et médiatiques ayant conduit à l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Nous finissons enfin par une rapide visite dans Cuba Street, la rue « alternative » de la capitale – tout cela ressemble finalement à la High Street d’une ville de province anglaise, à ceci-près qu’elle abrite à côté des Take Away une petite merveille de restaurants : Matterhorn, qui nous avait également été recommandé.  

We carry on our visit of Wellington on a cultural note, slightly mainstream though and take advantage on the cinema next door to the museum to watch Green Zone, a quite neat movie on the political and media manipulations that led to the US invading Irak in 2003.  We finish our day by paying a visit to the “alternative” street of the capital: Cuba Street – which is nice but not far from any high street from medium sized UK towns, except that it hosts, amongst the Chinese Take-Aways, a little gem of a restaurant called Matterhorn.

Tongariro tant pis… / Tongariro: maybe next time…

Après avoir été spéléologues pendant quelques instants à Waitomo, nous prenons la route vers le Sud en direction du parc national de Tongariro, pour y faire ce qui est selon certains la meilleure randonnée à la journée du monde, rien que ça! Cette marche est si belle car elle se fait sur les pentes d’un volcan actif (dernier réveil il y a quelques années) et traverse d’anciens cratères qui sont maintenant des lacs, des étendues de steppes désertiques et enfin des formations rocheuses magnifiques paraît-il. Cet endroit est aussi le site d’une station de ski ce qui le rend probablement d’autant plus populaire. Cependant, lorsque nous arrivons au camping en fin de journée, on nous annonce que les prévisions météo sont si mauvaises pour le lendemain (vent fort et pluie) qu’il n’est pas possible de faire la randonnée… Nous avons déjà expérimenté les vents forts en rando (cf. post du Torres del Paine au Chili au mois de Janvier) et décidons de faire confiance aux locaux et de ne pas faire les casse-cou… Pour nous consoler de cette déception, un joli corbeau néo-zélandais vient nous rendre visite littéralement dans le camping car. Il n’a absolument pas peur de nous et inspecte le camping car dans ces moindres recoins comme s’il était chez lui. Quand Fred l’invite à sortir de chez nous avant qu’il ne s’installe vraiment pour la nuit, il se défend et fait des petits bruits comme un chien qui grogne !

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After our short moment of glory as cavers in Waitomo, we head south towards Tongariro National Park, for what is allegedly the world’s most wonderful day hike. This hike follows the slopes of an active volcano (which erupted last only a few years ago) and crosses former craters which have now become lakes, as well as vast plains and amazing rock formations – well at least that’s what people say about it. When we arrive to the campground for the night, we’re told the weather forecast for the next day is so bad (strong winds and rain) that it’s not possible to do the hike. Because we’ve already experienced strong winds while walking (see the post on Torres del Paine in Chile back in January) we decide to be wise and follow the locals’ advice. As if to compensate for this bad news, a pretty craw visits us literally inside the campervan. He’s not afraid of us and checks out each part of the van. When Fred tries to send him out, he even fights back and makes a grumpy noise as a dog would do!

Le lendemain, mercredi 17 mars, nous constatons de nous même que les prévisions météo étaient correctes et précises : il fait vraiment un temps pourri. Lorsque les cieux deviennent plus cléments en début d’après-midi, nous partons tout de même pour une petite marche, histoire de ne pas être venus pour rien. Nous trouvons une belle petite ballade de 2 heures qui nous amène aux chutes de Tarakani. Lors des quelques rares éclaircies de la journée, nous pouvons apercevoir au loin les sommets du volcan enneigé et imaginons ce qu’aurait pu être la randonnée du Tongariro – peut-être pour une prochaine fois !P1070471 The next day, Wednesday 17th March, we can see for ourselves that the weatherman was right and the weather is indeed awful. When the sky brightens up early pm, we decide to go for a shorter version of the walk: a small 2 hours loop that brings us to the Tarakani waterfalls. Along the walk from time to time we manage to see the snow-capped volcano and the beautiful landscape in which the world’s famous Tongariro hike could have led us on a sunny day. Maybe another time…

vendredi 16 avril 2010

Spéléo à Waitomo / Caving in Waitomo

Après notre découverte du rafting dans les meilleures conditions possibles, nous continuons la route vers les fameuses grottes de Waitomo. En chemin, nous nous arrêtons à la Kiwi House de Otorohanga pour faire connaissance avec l’animal totem de notre pays hôte : le kiwi. Les kiwis sont une curiosité dans l’ordre des oiseaux : non seulement ils ne peuvent plus voler, mais leurs plumes se sont développées telles un quasi pelage et enfin ils ont un odorat extrêmement fin. Mais pourquoi donc ? Il faut remonter au temps antédiluvien, lorsque la Nouvelle-Zélande s’est séparée du reste du supercontinent Gondwana qui regroupait alors l’Australie, l’Antarctique, l’Inde, l’Afrique et la Nouvelle-Zélande. Aucun mammifère, hormis deux espèces de petites chauves-souris, n’était du voyage. En revanche de nombreux oiseaux, dont le kiwi, se trouvaient sur ce qui est maintenant la Nouvelle-Zélande. Toutes ces espèces d’oiseaux se sont donc développées sans réel prédateur et ont occupé la niche écologique des mammifères. Pour revenir à notre kiwi, celui-ci n’avait donc plus besoin de voler, ses plumes se sont donc petit à petit modifiées de même que son ossature. Avant de le qualifier de charmant petit oiseau, il faut réaliser que le kiwi est une espèce de grosse boule de poils caractérielle qui n’hésitera pas à charger les intrus qui rentrent sur son territoire. L’intérêt de la Kiwi House est d’avoir reproduit un environnement nocturne, ce qui permet aux visiteurs d’observer les kiwis actifs en plein journée, alors qu’à l’état sauvage, seules des marches nocturnes permettraient d’apercevoir des ombres, et encore en étant chanceux. En effet, des cinq espèces de kiwi existantes, toutes sont en voie d’extinction en raison notamment de l’introduction de prédateurs lors de la colonisation anglaise (rats, opossums, belettes, furets, chats, chiens). La Kiwi House nous a permis de faire connaissance avec le Kiwi mais aussi d’autres espèces d’oiseaux n’existant qu’en Nouvelle-Zélande telles que le Tui (l’emblème de notre camping-car), le Pukeko et le Kea (perroquet des montagnes). Kiwi-NA12_A3

DSC07544DSC07501 After we dried from our soaking rafting experience, we head towards the world’s famous Waitomo caves. On the way, we stop at the Otorohanga Kiwi House to get to know the national emblem of New Zealand: the kiwi. Kiwis are quite a weird type of bird, not only can’t they fly anymore, but their feathers are also now like hair and they have a very acute sense of smell. To understand these specificities, you need to get back in time to when NZ got separated from the supercontinent Gondwana, which was formed by what is now Australia, Africa, India, NZ and Antarctica. No mammals except for 2 small bats inhabited NZ. However many birds’ species, including the kiwi, made the trip to what is now New Zealand. All these birds developed therefore without any true predator, and occupied the ecological niche of mammals. What that meant for kiwis is that they didn’t need to fly anymore; feathers transformed overtime along with bones which are now too heavy for a bird that size to fly. Although the national emblem, kiwis are actually grumpy little birds who won’t hesitate to attack anyone getting too close to their territory. The Kiwi House has managed to reproduce a nocturnal house enabling visitors to watch active kiwis during daytime, whereas in the wild you’d need to do a night walk to see just a shadow of them, and that’s if you’re lucky. Kiwis are highly endangered, mainly because of introduced predators such as rats, possums, stoats, ferrets, cats and dogs. We also got to know other endemic species of NZ in the Kiwi House: the Tui (the emblem of our campervan), the Pukeko and the Kea (mountain parrot).

DSC07507 Nous arrivons à Waitomo juste avant que la nuit ne tombe et avons le temps de trouver un emplacement de camping sauvage près d’un champ. Nous pensions être bien tranquilles, mais c’était sans compter sur le troupeau de 400 vaches qui allait rentrer à l’étable pour la traite et qui était particulièrement intrigué par le camping-car qui se trouvait sur leur chemin. Le camping-car a eu le droit au passage à une séance de lavage à la langue de vache !DSC07559  We arrive in Waitomo just before sunset and have enough time to find a free camping spot, on the border of a field. It wasn’t actually so quiet, as 400 cows used the trail to go back to the farm at dusk, wondering what was the campervan on their way. The campervan even got a free cleaning service thanks to the licking of the cows!DSC07567Le lendemain matin, mardi 16 mars, nous faisons connaissance avec le groupe avec lequel nous allons découvrir la spéléologie. Nous sommes 3 couples novices et un guide. Après s’être équipés (combinaison néoprène, bottes, casque, lampe et harnais) et le briefing de sécurité, l’aventure débute par une descente en rappel de 30 mètres pour accéder au fond de la grotte. Bien qu’impressionnante à priori, la descente se passe bien et est même plutôt douce. Nous continuons par une marche dans les rivières sous-terraines qui courent au fond de la grotte, avant d’attaquer la spéléologie proprement dite. Notre guide nous montre alors un vague boyau, dont on voit quand même le bout, mais qui ne laisse pas imaginer que l’on puisse y passer. Il n’en est rien : tout le monde s’y essaye et finalement, à force de contorsion,  rotation des hanches et du bassin, traction des bras et poussée des pieds, ça finit par passer. Pour une fois, l’avantage est aux petits ! C’est Fred qui galère plus que Nat pour passer à travers ces boyaux souterrains ! L’essentiel est de ne pas paniquer et essayer de réfléchir à la façon dont le corps peut se déformer pour passer. Nous continuons ensuite notre ballade dans les grottes, cette fois-ci en « blackwater rafting », c’est-à-dire en flottant sur la rivière assis sur une chambre à air de camion, dans le noir complet. Les seules sources de lumière sont les vers-luisants qui tapissent le plafond de ces grottes par milliers. Un spectacle magnifique, qui ressemble à un ciel étoilé dans une nuit d’encre ! La dernière partie de l’aventure consiste bien évidemment à remonter à la surface, ce qui se fait en escaladant les 30 mètres de paroi descendues au début en rappel. Au final, nous n’avons parcouru que 600 mètres au fond de la grotte qui fait partie d’un réseau souterrain d’une trentaine de kilomètres. Cela semble peu, mais cela nous a pris 3 heures et nous laisse bien fatigués. Nous sommes très contents d’avoir découvert la spéléologie, peut-être pas au point cependant de nous lancer dans le secteur à notre retour de voyage !16-03-2010simon9am 06616-03-2010simon9am 070 The next morning, Tuesday 16th March, we have enrolled for a caving experience. There are two other couples with us, plus a guide. We first get our equipment (wet suit, boots, helmet, lamp and harness) and the usual safety briefing. The adventure then starts with a 30 metres abseil to reach the bottom of the cave where we’ll spend the next 3 hours. The descent is actually not that scary, rather enjoyable at quite low speed. We carry on walking in the underground rivers flowing in the cave and then start the caving per se. Our guide indicates what is nothing but a hole through which we’re supposed to go to keep going and which of course does not seem to allow us to do so. After some pushing, squeezing and hips twisting, everyone manages to go through. For once, smaller is better. It’s more difficult for Fred to find his way through because of his tall body! The key is not to panic, and try to visualise how your body could squeeze into such a narrow hole. We carry on with blackwater rafting, or tubing on the underground river in the pitch black. The tiny sources of light come from the thousands of glow-worms that live on the ceiling of the caves. Imagine a beautiful night sky full of stars! The last bit of the adventures consist of course of getting back up, that means rock climbing the 30 metres that we started abseiling. Needless to say that after all these discoveries and experiments, we are completely exhausted – even though we only went through 600 metres of the cave which goes for more than 30 km. Overall we enjoyed it a lot, maybe not enough to start a new business, but still.16-03-2010simon9am 032

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