dimanche 9 mai 2010

Otago Peninsula

Nous réveillant d’une nuit tranquille et seuls au monde perdus au bord d’un champ, nous reprenons la route le matin du dimanche 28 mars direction Dunedin, l’Edinburgh du Sud comme on la surnomme. C’est une ville dont les premiers habitants étaient écossais et qui a soi-disant gardée un grand héritage écossais. Dans la réalité, le bar à whisky qu’on avait repéré est fermé et lorsqu’on discute avec les locaux, il est clair qu’ils ne se sentent pas écossais du tout ! De toute manière, la vraie raison de notre visite est tout autre : aux portes de la ville se trouve une magnifique réserve naturelle, la péninsule d’Otago, particulièrement connue pour ses pingouins et albatros. Un endroit à ne pas manquer !  DSC08282 We take the road on Sunday 28th March, after a lovely night in the middle of nowhere on our own and we head for Dunedin, Edinburgh from the South as they call it. It was first inhabited by Scottish people and allegedly has a strong Scottish heritage. However the whisky bar we came for is closed and when we chat with locals, it is very clear they don’t consider themselves Scottish at all! Anyway, that’s not the reason we’re here. Right next to the city, there is a huge wildlife reserve called the Otago Peninsula, especially famous for its penguins and albatross. Something we would not miss for the world!  DSC08304Nous commençons notre promenade par la Penguin Place, un bel exemple de prise de conscience par la population locale de la nécessité de sauvegarder certaines espèces animales en danger. Voici pour la petite histoire : un beau jour, un fermier découvre que quelques couples de Yellow Eyed Penguins (des pingouins très rares) ont établi leur nid sur la plage appartenant à son domaine agricole. Plutôt que de les chasser ou de les ignorer, le fermier décide au contraire de les protéger et d’encourager l’agrandissement de la colonie. Pour cela il développe un centre que les touristes pourront visiter et construit de très beaux observatoires reliés entre eux par des tranchées, grâce auxquels les visiteurs peuvent voir les pingouins sans être vus et donc sans les déranger. Nous avons la chance d’apercevoir 3 couples en train de muer car c’est la période (cela donne une apparence assez marrante aux pingouins dont le corps est du coup recouvert d’un mélange entre leur peau lisse habituelle et une véritable fourrure de poils) ainsi que quelques Blue Penguins, une autre espèce de pingouins très rare, qui sont eux blottis dans des tout petit nids construits spécialement pour leur petite taille (les plus petits pingouins du monde). Les pingouins ont bien choisi l’emplacement de leur colonie, sur des collines face à l’Océan Pacifique ! Nous finissons le tour de la colonie par une visite de l’hôpital où arrivent les pingouins blessés ou les jeunes de l’année un peu maigres et devant être engraissés avant le grand départ de la colonie. Cela augmente significativement leurs chances de survie.DSC08324DSC08302Our visit starts at the Penguin Place, the perfect example of how local people can get involved in conservation and do it well. Here is the story: one beautiful day, a local farmer finds out that a few Yellow Eyed Penguins (quite rare species) are living on the beach within its farm. Instead of ignoring them or even worse kicking them out, the farmer decides instead to protect them and encourage them to grow the colony. He starts building the centre that we can visit today, with clever observatory posts where visitors can see the penguins without being seen by them, hence without disturbing them. We’re lucky enough on that day to see 3 couples of penguins, currently moulting, which makes their body half sleek as they usually look and half furry – very cuteJ We also see some little Blue Penguins (another rare species) moulting as well in their nest. They are the smallest penguins in the world! Looking around us, we also think that penguins have good taste when it comes to choosing a place to live: their nests are high up on the hills, facing the Pacific Ocean… We finish the tour with the hospital where they collect injured penguins but also young ones who are not big enough to make it to the sea yet and need a bit more food before they do so to make sure they survive this big step in their lives. DSC08336 Notre deuxième arrêt sur la péninsule d’Otago est l’Alabtross Centre. C’est la seule colonie au monde qui ne soit pas sur une petite île perdue au milieu de l’Océan (nous considérons la Nouvelle-Zélande comme une grande îleJ). Elle accueille le Southern Royal Abatross. Les petits de l’année sont déjà un peu grands et leurs parents les laissent seuls parfois des jours entiers pour aller pêcher. Lors de notre visite, un couple de parents est de retour pour nourrir leur petit. Il est très rare que les deux parents reviennent au même moment, nous sommes décidément très chanceux aujourd’hui ! Sans compter les nombreux albatros qui passent tout près du centre en volant, nous laissant voir de près leur beau vol et leur incroyable envergure. Ce sont des machines de compétition, et il leur semble d’ailleurs bien difficile d’atterrir pour nourrir leur petit, comme si la machine était trop difficile à manœuvrer…  DSC08377 DSC08350We continue our visit of the Otago Peninsula with the Albatross Centre, which is the only mainland albatross colony in the world! The birds we can see there are the Southern Royal Albatross and the chicks of the year have already grown up quite a bit, at least enough to be left alone during the day while their parents go at sea to catch some fishes and then feed them. We’re lucky enough during our visit to witness both parents feeding one of their chicks – at this time of year it’s very rare to see both parents coming back to the colony at the same time. In addition, there are many other albatrosses flying above the colony and giving us great pictures opportunities. We can appreciate how big their wingspan is! It seems to be quite tricky for them to land, as if they were such high tech flying machines that they could not really manoeuvre their machineryJ  DSC08338Le dernier arrêt nature de la journée est pour les Blue Penguins (les même que ceux que nous avons aperçus à la Penguin Place). Ils ne sont normalement pas sur terre la journée mais en mer pour pêcher (ceux qu’on a vus ne pouvaient pas aller en mer car ils étaient encore en train de muer et leurs plumes n’étaient donc plus imperméables). Timides et méfiants des prédateurs, ils ne rentrent au nid qu’une fois la nuit tombée, ce qui rend leur observation pour le moins difficile. Nous voici donc partis pour une attente de plus d’une heure, dans le vent et en ayant bien froid, et à la fin dans le noir, à la seule lueur de la pleine lune. Nous commençons à nous demander pourquoi nous sommes là lorsque nous apercevons finalement sur la plage 4 petites ombres qui se rapprochent de nous. Vus leur taille, la moindre pierre est un obstacle et il leur faut pas mal de temps pour regagner leur nid. Nous n’avons pas la patience d’attendre qu’ils passent devant nous (de toute façon, les aurions-nous vus ?) et repartons vers 21h30 pour trouver un camping où passer la nuit.DSC08381The last wildlife watching activity of the day is for the Blue Penguins (the same ones as those we saw at the Penguin Place). Usually, they spend the daytime at sea fishing and only come back after dark (those we saw at the Penguin Place were moulting and could not go at sea since their fur was not waterproof yet). We therefore wait for quite some time that night comes, and it gets very chilly. Just as we start to wonder what the hell we’re doing here, we manage to guess 4 little shapes on the beach, slowly walking towards the hill where we stand. Because of their tiny size, each rock is a huge obstacle for them. We’re not patient enough to wait for them to come all the way to where we stand (anyway we can’t see anything outside so probably would not see them) and leave for Dunedin where we’ll find a camping place to spend the night.