vendredi 20 novembre 2009

10 jours aux Galapagos...

Sorry guys, there is no English translation yet as we have not enough time to do it. We promise to do it next time we can connect to the Internet. In the meantime check out the pictures on the right of the screen. It tells it all!

Jeudi 5 novembre
La nuit du 5 novembre, nous avons dormi d’une oreille, tout excités à l’idée de découvrir les Galápagos. C’est donc sans mal que nous nous sommes réveillés a 6h30 pour aller à l’aéroport.
Le vol entre Quito et les Galápagos n’est pas très long (1h45) et nous avons atterri à Baltra vers 11h. Là, notre guide (Sergio) nous attendait. Bonne nouvelle : nos 2 sacs sont arrivés avec nous à Baltra !
Nous avons découvert notre groupe : 2 australiennes, 2 irlandais et 2 japonaises (une fille et sa mère). Ce qui est marrant, c’est qu’ils ont tous fait le Macchu Picchu juste avant les Galápagos – ça doit être un classique des tours organisés. Nous, on y va après !
On est plutôt bien tombés pour le bateau : un groupe assez jeune et sympa, un bateau convenable, une cabine petite mais propre avec une douche et des toilettes qui fonctionnent bien.
L’équipage est compose de 7 personnes (pour 8 passagers !) dont le guide qui lui aussi est bien, parfois difficile à comprendre en anglais, mais qui connaît pas mal et explique bien.
A l’arrivée sur le bateau, une douzaine de lions de mer nous ont accueilli dans leur posture favorite : littéralement vautrés par terre, en plein milieu du chemin.
De nombreux pélicans volent également aux alentours.
Après un déjeuner vite fait, nous partons déjà vers les plages Bachas, au nord de Santa Cruz. Des plages de sable blanc, avec personne d’autre que nous. Dès que le bateau se met en route, une dizaine de frégates nous suit et ne nous quittera plus jusqu'à ce qu’on s’arrête. Elles associent les bateaux de touristes à la nourriture car beaucoup de gens leur jettent a manger (ce qu’évidemment nous ne faisons pas !).
Nous embarquons sur l’annexe pour aller sur la plage et là une surprise nous attend : 2 tortues marines copulent dans l’eau. C’est la saison, et nous ne savons pas encore que nous allons voir une dizaine d’autres couples en train de se reproduire dans l’eau depuis la plage. C’est une première vision incroyable, nous qui rêvions de voir des tortues marines, non seulement nous en voyons (en grand nombre) mais nous observons en plus un comportement bien particulier :-)
Ensuite c’est parti pour une petite heure de snorkelling (nage avec masque et tuba) pour observer les fonds marins. Evidemment nous partons en direction des tortues que nous avions vues sur le chemin pour les observer de plus près. Mais l’eau n’est pas très claire et elles s’éloignent de plus en plus, donc Fred décide que ça devient dangereux de les suivre plus longtemps. En plus, on ne veut pas trop les déranger…
Pour compenser, nous croisons une très belle raie prise en photo avec notre masque sous-marin.
Nous enchaînons avec une petite promenade sur l’île avec explications du guide, au cours de laquelle nous croisons beaucoup d’iguanes marins, de crabes rouges (typique des Galápagos) et surtout de tortues marines. Nous avions l’espoir de voir des flamants roses, mais ils n’étaient pas au rendez-vous. Peut être sur une autre île dans la semaine…
Le reste de la journée sur le bateau est plutôt tranquille : ça nous fait du bien de n’avoir rien a organiser ou prendre en charge, de vraiment se relaxer. C’est la première fois depuis un bon bout de temps. Repas du soir a 18h30 (un peu tôt quand même) et à 19h c’était fini. Pour être honnêtes, nous étions alors prêts à aller nous coucher mais n’avons pas osé. Un des irlandais a proposé un jeu de cartes et nous avons joué tous ensemble jusqu'à 20h30 – très sympathique. Ensuite à 21h15 lumière éteinte, tout le monde dort.
Notre cabine est à l’étage inférieur, à l’avant du bateau, ce qui veut dire qu’on a la chance d’avoir le bruit du moteur ET de l’ancre.

Vendredi 6 novembre
Nous avons donc dormi à peu près jusque 5h, puis réveil difficile car le bateau a mis les voiles direction la prochaine île à 5h du matin.
Nous voici donc aux îles Plazas. Un petit déjeuner en observant les lions de mer nager dans l’eau près du bateau et les pélicans se reposer sur l’annexe à l’arrière… Nous avons encore du mal à réaliser que nous sommes aux Galápagos, nous essayons de nous le rappeler le plus souvent possible pour vraiment en profiter…
Les îles plazas regorgent de merveilles, et notamment une multitude de bébés lions de mer, très mignons avec une petite fourrure. Le guide nous explique que ceux qui sont avec leur mère ont moins de 3 jours (ils restent 3 jours sans se quitter pour s’habituer à leur odeur et à leurs cris puis la mer part pêcher la plus grande partie de la journée). Nous avons également vu de nombreux iguanes terrestres, plus gros et plus beaux que les iguanes marins. Ils restent près des cactus et attendent que le fruit tombe pour le manger. Le guide s’amuse à jeter des pierres près du cactus, et les iguanes pensent que c’est le bruit d’un fruit qui tombe et accourent donc. Plusieurs viennent en même temps mais l’animal est assez agressif et ils se menacent en secouant la tête de haut en bas très rapidement.
Nous avons même eu la chance d’observer un iguane hybride, croisement entre un marin et un terrestre, ce qui apparemment est très rare. Au bout de l’île, de nombreuses Swallow Tailed Gull (famille des Goëlands) ont fait leur nid dans la falaise et nous pouvons les observer avec leur petit de très près. Ce qui est incroyable aux Galápagos c’est que les animaux n’ont pas peur de l’homme. On peut s’approcher à 8 tout près des Goëlands avec leur petit ou des phoques avec leur petit, et ils ne bougent pas. C’est à peine s’ils lèvent la tête pour nous surveiller.
Nous observons également notre premier fou a pattes bleues. Le guide nous promet qu’on en verra beaucoup plus mais c’est l’animal emblème des îles Galápagos, alors forcément on prend plein de photos…
Juste avant de quitter l’île, une maman phoque décide d’emmener (probablement pour la première fois) son petit à l’eau. C’est très intéressant à observer : les phoques ne sont pas très habiles sur terre, alors il est difficile pour la mère non seulement de se déplacer, mais en plus d’aider son petit pour qui les pierres en bordure de mer sont bien trop grandes. Elle le prend dans sa gueule de façon assez violente, ce qui est certainement nécessaire à la bonne éducation de son petit. Au moment où nous partons, les 2 sont dans l’eau…
L’après-midi nous arrivons à Santa Fe, une autre île à 2h de navigation. Nous commençons par un peu de snorkelling, et pas n’importe quoi puisque nous nageons avec les lions de mer ! C’est d’ailleurs assez impressionnant, le premier que j’ai vu est apparu de sous Fred qui était devant moi et on ne faisait pas les fiers…Ce sont quand même de grosse bêtes, mais ils sont incroyablement agiles dans l’eau, et ils s’amusaient à zigzaguer entre nous tous, nous donnant l’impression qu’ils allaient nous rentrer dedans, en changeant de trajectoire à la dernière minute. Au retour du bateau, ma vision légendaire (…) nous a permis d’apercevoir au loin une baleine ! Ni une ni deux, tous dans l’annexe pour aller voir ça de plus près. Et là nous découvrons que ce n’est pas une baleine, mais deux baleines à bosse. Une maman et son petit ! Elles nous saluent magistralement en plongeant vers le fond, montrant leur nageoire d’abord, puis la queue imposante de la mère pour finir. Un moment magique (tout ca sur un petit zodiaque…)
Nous partons ensuite nous promener à pied sur Santa Fe, amerrissant sur une plage remplie de phoques qui dorment, comme d’habitude. Le guide nous explique que le « beach master » (le phoque male du groupe) reste dans l’eau à la recherche de nouvelles femelles célibataires, tandis que tous les phoques sur la plage sont soit des mères soient des petits. En continuant la marche nous avons d’ailleurs manqué de justesse la mise bas d’une maman phoque. Nous avons quand même pu voir le petit qui, selon le guide, avait moins d’une demi-heure, il y avait encore le placenta et le cordon !
Nous avons enfin vu l’iguane terrestre de Santa Fe, encore plus gros que celui de Plazas, mais par contre il n’y en avait qu’un.
Il est maintenant 18h – briefing pour la journée de demain suivie du dîner. Ce soir il faut se coucher tôt car on navigue toute la nuit donc moteur toute la nuit…

Samedi 7 novembre
Premier moment difficile du voyage pour Natacha hier soir… Après le dîner, nous avons mis les voiles direction Espanola, et la traversée a été très difficile. Nous avions commencé une partie de cartes avec les autres, mais autant dire que des la première partie finie, tout le monde est parti dans sa cabine ! Nous avons commence la nuit dehors pendant une heure mais il faisait trop froid donc nous sommes descendus dans notre cabine. Erreur fatale : j’ai, pour la première fois, été malade a cause du mal de mer. Le reste de la nuit n’était pas trop mauvais donc nous ne sommes pas trop à plaindre. Ce soir j’envisage sérieusement de dormir dehors avec mon sac de couchage (car nous avons encore une grande traversée).
Tout cela en valait évidemment la peine. Nous nous réveillons au bord d’une plage de sable blanc, remplie de phoques qui dorment et que nous entendons du bateau. C’est l’occasion de faire de nouvelles photos avec eux, et nous avons également observé un nouvel iguane marin, beaucoup plus gros que ceux des Bachas. Notre session de snorkelling nous a ensuite permis de nager avec quelques lions de mer, puis d’observer de nombreuses raies, notamment certaines qui nageaient ce qui est magnifique car on a l’impression qu’elles dansent.
L’après-midi nous restons sur la même île, mais dans un autre coin. Nous sommes accueillis par un comite de phoques et d’iguanes en plein milieu du chemin, schéma classique aux Galapagos ! Punta Suarez nous permet d’observer des fous aux pattes bleues avec leur bébé (pas besoin de vous expliquer dans quel état était Fred J), certains ayant uniquement quelques jours (voire quelques heures), et d’autres un mois, ce qui nous permet de voir comment ils grandissent. Le guide nous explique que, même s’il y a souvent plus d’un œuf par pondaison, la plupart du temps seul un bébé survit au delà de quelques mois car ils s’entretuent entre eux, les parents ne pouvant nourrir plus d’un bébé à la fois. C’est la loi du plus fort !
Une autre spécialité de cet endroit est l’albatros (wave albatros pour être précis). C’est le seul endroit des Galapagos où on peut les observer et on a encore de la chance : il y a plein de petits. On a même pu assister a la béquée donnée par une mère a son petit, tout cela a moins de 3m de nous ! Ca restera définitivement un des points forts du séjour !

Dimanche 8 novembre
Aujourd’hui c’est l’île de Floreana et nous commençons par le Post office bay, la plus vieille poste des Galapagos qui fonctionne encore mais d’une façon étonnante : vous déposez les cartes postales dans la boite aux lettres et les prochains touristes de votre pays les prennent pour les envoyer pour vous (donc mettre le timbre et les poster quand ils rentrent en France). Nous avons récupéré une carte pour la France aussi, et nous allons essayer de ne pas attendre notre retour en France pour l’envoyer J
Nous visitons également notre premier tunnel de lave, c’est très impressionnant, sombre et nous marchons dans de l’eau glaciale.
Ensuite petite session de snorkelling au Devil’s Crown, de loin le site marin le plus intéressant de toutes les Galapagos. Nous y avons tout vu en une session : requin, tortues, raie et tous les petits poissons colores
Le reste de la matinée, nous partons sur une autre partie de l’île, Punta Cormoran, où nous sommes censés voir des flamants roses mais ils sont très lointains. C’est mieux que rien… Puis sur une plage au bout de l’île on peut observer des raies qui se nourrissent au bord de l’eau. C’est très beau mais pas rassurant de se balader pieds nus si près d’elles sachant que ce sont des sting rays qui peuvent vous piquer !
Le moment fort de la journée est cependant l’après-midi, où nous avons une traversée de 6h vers Santa Cruz, l’île principale des Galapagos. Nous n’étions pas ravis de naviguer de jour car en naviguant de nuit on perd moins de temps et on en profite plus la journée, cependant la traversée était fantastique puisque nous avons pu observer une baleine de près (juste devant le bateau) avant qu’un groupe de dauphins ne vienne jouer près du bateau pendant une dizaine de minutes, nous offrant leurs plus beaux sauts. Ca valait le coup de faire la traversée de jour !
Le soir nous arrivons a Puerto Ayora, capitale des Galapagos et la c’est le choc : premier moment de civilisation depuis le départ. Des restaurants, magasins, etc. On préférait le coté sauvage des autres îles…

Lundi 9 novembre
Aujourd’hui nos compagnons de croisière rentrent chez eux. On se lève donc a l’aube pour avoir le temps de voir avec eux la station Charles Darwin, centre de reproduction et conservation des tortues terrestres en vue de la réintroduction des tortues dans leur milieu sauvage. De nombreuses espèces ont été introduites par l’homme aux Galapagos (rat, chat, chien, chèvre, vache, insecte, etc.) qui concurrencent les tortues soit pour la nourriture, soit en mangeant leur œufs. Il est donc pratiquement impossible aujourd’hui pour un œuf de tortue terrestre de survivre à l’état sauvage, et tous les œufs sont récupérés par ce centre pour garder les bébés tortues jusqu'à ce qu’elle soient suffisamment fortes pour survivre toutes seules, et à ce moment là elles sont réintroduites dans leur île respective (attention à chaque île son espèce de tortue et il est hors de question de les mélanger entre elles). Certaines tortues adultes (on entend par la plus de 50 ans…) vivent aussi au centre Charles Darwin et on en profite pour faire quelques photos.
L’après-midi nous ne sommes plus que tous les deux (le groupe suivant n’est pas encore arrivé) donc nous avons le guide juste pour nous et nous partons dans les highlands voir les mêmes tortues à l’état sauvage. Evidemment c’est tout autre chose, et ces animaux sont vraiment impressionnants, avec leur air préhistorique et leur tête d’ET. Elles tendent le cou de façon étonnante pour pouvoir manger, et font un bruit surprenant lorsqu’on s’approche trop près d’elles, en rentrant la tête dans leur carapace. Nous visitons ensuite notre deuxième tunnel de lave, beaucoup plus grand que le premier et mieux aménagé avec des lumières à l’intérieur.
Le soir nous retrouvons notre nouveau groupe : cette fois ci nous ne serons plus que 6 sur le bateau. 2 couples d’Australiens nous rejoignent, le premier vient de visiter le Pérou, le second fait un break de 3 mois en Amérique Centrale plus les Galapagos.
Nous profitons de leur arrivée pour changer de cabine car être au niveau inférieur a beaucoup d’inconvénients : pas d’air, donc des odeurs, sombre, etc. Nous optons pour le niveau principal, au même niveau que les parties communes.

Mardi 10 novembre
Première nuit dans notre nouvelle cabine – c’est quand même plus agréable. Au réveil on peut ouvrir la porte et voir directement la mer… Ce matin direction Rabida, une petite île « rouge » car la lave qui y a coulé contenait de l’oxyde de fer. Pas mal de lions de mer, qui ont d’ailleurs fait fuir la colonie de flamants roses qui habitait dans la lagune de l’île, car ils ont détruit les petites algues que les flamants roses mangeaient ainsi que leurs nids. Nous avons également vu une nouvelle sorte de cactus, qui pousse moins en hauteur que ceux qu’on a vu sur Santa Fe, car il n’y a pas de tortues sur Rabida, donc pas d’ennemi pour le cactus qui peut tranquillement pousser au ras du sol. Il était intéressant d’observer que certaines des feuilles de cactus qui tombaient sous leur poids (après avoir été gorgées d’eau) devenaient la racine d’une nouvelle pousse de cactus.
Ensuite très bonne session de snorkelling où on a pu voir 2 requins (white tip sharks), quelques belles raies, les lions de mer qui nageaient avec nous (dont un qui mangeait un poisson – puffer fish) et pleins de beaux poissons. Fred a même vu une tortue ! C’était une bonne première expérience pour nos nouveaux compagnons de croisière. Nous avons également eu de nouvelles sensations puisque nous avons pu nager avec des pingouins ! (Fred ne les a pas vus et est très déçu, nous devrions cependant en voir d’autres demain).
Apres le snorkelling nous sommes partis pour 2h de navigation direction l’île de Santiago. L’occasion pour nous de faire une petite sieste sur le pont du bateau… Apres l’île rouge c’est l’île noire, avec les restes de l’écoulement de lave noire sur les plages. Nous y voyons de nombreuses colonies d’iguanes marins, et malgré leur nombre déjà important, le guide nous explique qu’environ 70% d’entre eux sont encore en train de manger et qu’ils ne rentreront qu’a la tombée du soir pour passer la nuit au sec. L’attraction principale de l’île est cependant le « fur seal » (phoque a fourrure) qui est la deuxième espèce de phoques qu’on peut trouver aux Galapagos avec les lions de mer. Nous les trouvons dans ce qu’on appelle la « piscine naturelle » car c’est un endroit protégé créé par la lave et dans lequel ils viennent dormir la journée, car ils pêchent toute la nuit. Ils ne reproduisent pas avec les lions de mer mais vivent cote à cote. Ils sont très semblables au premier regard, mais en fait la forme du corps est assez différente (plus petits, crâne plus plat, yeux plus grands). Ils sont très mignons et nous sommes bien contents de les avoir vus !

Mercredi 11 novembre
Ce matin direction Bartolomé, une petite île au bord de Santiago, avec quelques autres bateaux de touristes, mais rien d’insupportable. L’attraction principale de l’île est géologique avec un beau cratère de volcans. Pour la première fois nous empruntons un chemin aménagé en bois sur l’île, ce pour éviter l’érosion de la terre. Les paysages sont en effet très beaux, on voit bien comment 2 îles initialement séparées ont été regroupées par une coulée de lave.
Ensuite retour au bateau et la surprise : 3 requins des Galapagos tournent autour du bateau (ce sont des requins beaucoup plus gros que ceux qu’on a vu auparavant). Ceux la sont agressifs donc hors de question de plonger ! Par contre on en profite pour faire de belles photos et de beaux films !
L’après-midi Sombrero Chino, une autre petite île qui doit son nom à sa forme en chapeau chinois. Nous y voyons un autre bébé phoque qui vient de naître, cependant 2 faucons des Galapagos rodent et ont déjà du manger le placenta. Nous observons aussi pour la première fois les iguanes marins qui se nourrissent sous l’eau (en nageant avec eux). Ils sont très agiles et vont très vite (il est difficile de les suivre même avec les palmes !).
Enfin nous partons avec le zodiaque au tomber du jour sur un rocher connu pour les petits pingouins qui sont très nombreux. Evidemment nous en profitons pour faire un bon stock de photos !

Jeudi 12 novembre
Denier jour de la croisière aujourd’hui, nous en avons bien profité (nous étions les seuls du bateau a rester les 8 jours entier !). En plus de toute façon ce n’est même pas fini pour nous puisque nous avons encore 4 jours avant de reprendre l’avion. C’est bon d’avoir du temps !
Le matin visite de la dernière île : North Seymour. L’attraction principale de l’île est les Frégates, que nous avons pu observer souvent voler au dessus du bateau, mais que nous n’avons encore jamais vues a terre. Le plus intéressant est d’observer les males excités sexuellement, puisque cela se manifeste par un gonflement de leur jabot rouge sous la gorge. Nous avons également pu voir quelques petits.
Ensuite retour à Baltra, nous disons au revoir au guide et à nos compagnons de croisière. Notre plan maintenant est d’aller à Isabela, la plus grande île des Galapagos et aussi le nom de notre table de mariage ! Encore un coup de chance puisqu’on se fait aborder par un guide qui nous propose un tour à Isabela, exactement ce qu’on voulait faire, pour un prix tout a fait correct. Ca parait trop facile ! Du coup on arrive sur l’île autour de 16h, après 2h d’une traversée très très secouée sur un petit bateau. Personne n’a été malade cependant, on fait des progrès !
Là on est directement pris en charge par un autre guide, et on découvre un nouveau groupe de voyageurs avec qui on va passer les 2 prochains jours. 1 hollandais juste diplômé qui part voyager tant qu’il a de l’argent avant de commencer à travailler, 3 philippins adorables et très marrants, 2 anglaises pas très anglaises justement (c’est un compliment J) et 2 equatoriens qui ne parlent quasiment pas anglais (lui est pilote de chasse !). Première visite : le lac de flamant roses. Et là pour le coup on les voit de très près, ça nous fait de belles photos !
Isabela est moins développée que Santa Cruz, avec les rues non goudronnées, et une apparence moins touristique. C’est bien, ça nous fait encore une ambiance différente.
Le soir on va prendre un verre avec 2 de nos compagnons de groupe. Premier verre d’alcool depuis le début de voyage : c’est sain !

Vendredi 13 novembre
Aujourd’hui ascension du Volcan Sierra Negra, le 2e plus grand cratère au monde derrière le Ngorogoro en Tanzanie (voir Octobre 2010 dans le blog…). On commence par 40 min de bus, puis on prend des chevaux (un bien grand mot : mules conviendrait mieux). C’est un peu du n’importe quoi, rien à voir avec les chevaux de club français auxquels on est plus habitués. Ils ne répondent à aucune direction, on peut leur taper dessus autant qu’on veut, ils n’avancent pas. Pas de risque de se faire embarquer ! Apres une heure de cheval on arrive au volcan, paysages grandioses du cratère. Ensuite une bonne heure de marche pour arriver au Volcan Chico, qui nous donne une superbe vue sur le nord d’Isabela qu’on ne peut pas visiter autrement qu’en croisière et l’île Fernandina, l’île la plus à l’Ouest de l’archipel. Les paysages sont lunaires, plein de cratères et de lave d’une éruption précédente (la dernière sur l’île date de 2005 et sur l’archipel d’il y a 4 mois !).
L’après-midi nous allons visiter Las Tintoreras, où on voit iguanes et pingouins. On peut également y observer de très près les white tip sharks qui ont un petit couloir d’eau où ils viennent se reposer et d’où on les voit très bien, les pieds au sec. Ensuite un peu de snorkelling, il fait froid car on n’a plus de combi, on a juste le temps de voir un requin dans un des couloirs marins. On ne fait pas les malins car il y a peu d’espace. Le requin dort mais se réveille, donc on fait demi-tour…
Le soir il est temps de dire au revoir à tout le monde. Encore un jour de plus pour nous à Isabela !

Samedi 14 novembre
Aujourd’hui c’est le premier jour où nous sommes seuls, à notre charge, sans guide. Et ça fait du bien. Nous sommes finalement très actifs, puisque nous décidons de marcher jusqu’au mur des larmes, un mur construit par les bagnards que le gouvernement équatorien envoyait sur l’île d’Isabela jusqu’en 1959 pour les y faire mourir, en les contraignant à des travaux inhumains. Le mur a été gardé en souvenir.
C’est quand même une marche de 4h aller retour, en plein soleil… Ca fait un peu d’exercice en préparation du Pérou. Fred a été un peu plus courageux que moi, en grimpant à tous les promontoires qui se présentaient a nous.
L’après-midi, nous sommes allés voir la réserve de tortues locale, avec des sous espèces différentes de celles de la station Charles Darwin.
Ensuite petite session snorkelling a Conche de Perla, censé être le hot spot de l’île. Un peu décevant car on n’avait pas le bon équipement et on est arrivés trop tard. En même temps on a tellement fait de snorkelling avant qu’on ne peut pas se plaindre !

Dimanche 15 novembre
Dernier jour aux Galapagos, qui commence par la traversée retour Isabela-Santa Cruz a 6h du matin ! Ensuite on décide d’aller a Tortugua Bay pour notre première vraie journée de repos, sur une plage a une heure de marche du centre et où les locaux vont en famille le dimanche. Nous sommes un peu déçus, surtout par le snorkelling qui n’est vraiment pas très bon. Mais ça nous fait quand même du bien de ne rien faire pendant quelques heures !