Nous quittons Auckland dimanche matin 14 mars direction Rotorua, l’ancienne capitale Maori. Nous nous faisons une nouvelle « terrasse » pour le déjeuner : nous posons notre cuisine sur les bords du lac Rotorua et profitons du soleil pour déjeuner dehors. Toute la région se trouve sur un arc volcanique et le lac est en fait le cratère d’un ancien volcan. Cette activité sous-terraine s’exprime de différentes façons et notamment par de très nombreuses sources et autres curiosités géothermiques. Le prix à payer pour cette atmosphère chargée en dioxyde de souffre (pour les non-chimistes, une odeur d’œufs pourris) qui s’oublie finalement assez vite. Nous passons d’ailleurs l’après-midi à visiter le site géothermique de Wai O Taipu, formé de nombreux lacs colorés par différents minéraux remontés des entrailles de la terre. Nous découvrons entre autre la piscine de champagne (de l’eau chargée en sels d’or et avec des remontées de dioxyde de carbone qui pétillent) ou la moins glamour gorge du diable où de la boue mêlée à du pétrole bouillonne dans une odeur d’œuf pourri.
We leave
Le soir nous continuons notre découverte de la culture Maori autour d’un hangi. Ce repas traditionnel festif où les aliments sont cuits à l’étouffée sous terre grâce à des pierres de lave chauffées à blanc est servi après un spectacle donné par la tribu Maori Mitai. Il y a de fortes ressemblances avec ce que nous avions vu au musée d’Auckland, mais cette deuxième introduction à la culture Maori n’en reste pas moins intéressante, avec notamment un haka de grande qualité.
We carry on our discovery of the Maori’s culture in the evening around a traditional hangi. This is actually the traditional way to cook in an earth oven where ingredients are placed over hot basalt rocks which are then buried in the ground to let the meat and vegetables cook for several hours. The Mitai tribe also performs a Maori show before dinner is served. There are some common elements with the show we saw in the
Le lendemain, lundi 15 mars, nous terminons notre tour de Rotorua par une session de rafting le long de la rivière Katuna. Cela faisait longtemps que nous voulions faire du rafting et nous commençons directement sur une rivière de catégorie 5 (niveau de difficulté le plus élevé, sur une échelle de 1 à 5). Nous sommes 4 sur le raft : les 2 guides et nous. Nous ne savons pas trop à quoi nous attendre, le parcours que nous avons choisi comporte en particulier de nombreuses chutes, dont une de 7 mètres, apparemment la plus haute chute passable en raft du monde ! Nos guides commencent par nous donner les consignes pour manœuvrer le raft : pagayer en cadence en avant ou à reculons pour freiner, ainsi que les positions à adopter pour les passages dangereux : calés au fond du raft, en s’accrochant le plus fort possible aux poignées, le but étant d’éviter de se retourner et de tomber à l’eau. Nos 2 guides ont une approche quelque peu différente et cherchent à nous arroser par tous les moyens dés que c’est possible, notamment en « surfant » la vague créée au pied d’une chute d’eau. Tous les hommes sur le raft profitent du spectacle offert par les centaines de litres d’eau qui aspergent Natacha chaque seconde lors de ces surfs (malheureusement pour Nat qui est la moins lourde sur le raft, la vague tend à arroser principalement son côté). Quant à la fameuse chute la plus haute du monde, c’est très certainement un bon argument commercial, ça donne de bonnes sensations, mais le risque est tout à fait limité. Nous profitons au maximum de cette matinée sur l’eau au milieu des gorges créées par la rivière, le paysage est somptueux et la faune aquatique présente en abondance pour le plus grand plaisir de Fred !
The following morning, Monday 15th March, we conclude our discovery of the Rotorua region with a rafting session down the Katuna river. We’ve been wanting to try rafting for some time (in particular in