mercredi 29 septembre 2010

Impressions du Botswana

Le Botswana restera probablement dans nos mémoires comme notre véritable entrée en Afrique, ou du moins telle que nous nous l’imaginions. En Afrique du Sud et en Namibie, en tant que touristes, nous avons eu plus affaire à des blancs qu’à des noirs, et les tensions entre les deux communautés se font encore sentir au quotidien. Arrivés au Botswana, nous sentons que l’histoire du pays est différente et que l’apartheid n’est pas arrivé jusqu’ici.

Le tourisme est également très différent. Ici, très peu de backpackers comme nous, mais plutôt des groupes de personnes plus âgées, qui font des safaris en avion. En effet, le réseau routier du pays est très peu développé, le pays est immense et il est donc plus facile de s’y déplacer en avion. Pas pratique pour toutes les bourses… Il faudra y revenir dans quelques années!

Nous aurons quand même réussi à y voir le principal, et notamment le mythique delta de l’Okavango. Nous sommes contents d’avoir réussi à en avoir une expérience aussi authentique que possible, à un prix raisonnable et sans souffrir de la masse de touristes qui viennent voir l’endroit. Nous avons malgré tout un peu de regrets de ne pas avoir pu aller passer quelques jours dans le désert du Kalahari, un autre endroit mythique. Malheureusement nous n’avons pas réussi à en trouver une version budget et nous devons donc ajouter cela à notre liste de futures destinations !

Un point important quant à la situation économique et sociale du Botswana est que le pays est riche grâce aux mines de diamants découvertes sur ses terres. Il semble que l’argent des diamants ait été sagement investi dans le développement du pays, notamment l’éducation. Cette richesse rend les Botswanais particulièrement détendus, gentils et peu inquiets pour le futur. Pourtant, il paraît que les mines de diamants ne seront pas éternelles, et se pose alors la question de l’après…

Enfin, le Botswana est également le premier pays où nous aurons vu de telles campagnes d’information sur le sida, notamment pour que les gens se fassent dépister et soigner. Le pays offre d’ailleurs le traitement 100% gratuit à tous les séropositifs… soit 25% de la population. L’épidémie a ainsi réduit l’espérance de vie à moins de 40 ans, soit 25 ans perdus en l’espace de 10 ans.