mercredi 9 décembre 2009

Une journée de vélo / One day on a bike

Après une nuit difficile (gros mal de crâne) de retour à Cuzco, sans doute dû à la Chicha bien locale goûtée avec notre chauffeur de taxi à Urubamba, nous nous apprêtons à faire une journée de VTT dans la Vallée Sacrée des Incas. Avant de démarrer, nous arrangeons les 4 dernières nuits d’hôtel à Cuzco avec de fortes négociations à la réception de l’hôtel Amaru où nous avions séjourné jusqu'à présent. On nous propose de passer à la Hosteria de Anita qui appartient au même propriétaire et qui est situé dans le quartier de San Blas, à quelques rues de l’hôtel Amaru. C’est une bonne solution car le service est identique, les chambres ont le wi-fi et les prix sont plus intéressants (USD 29 pour une chambre double et USD 19 pour Max). Cela nous met un petit peu en retard pour retrouver le guide de VTT et finalement nous prenons un bus direction Urubamba avec les VTT sur le toit avec une bonne heure de retard.

After a tough night with headache for Fred (probably because of the Chicha he drank the day before with the taxi driver), we’re ready to go on a day of mountain biking in the Sacred Valley. Before that, we need to book the 4 next nights in Cuzco and negotiate with the current hotel we stay in. It’s quite expensive but they recommend another one of their hotel, slightly higher in the town. This is perfect as the hotel is the same standard but cheaper (USD 29 for Nat & Fred and USD 19 for Max). This negotiation means we’re a little bit late for the mountain biking and rush to take a bus to Urubamba, with our bikes as well!

Nous traversons à nouveau les mêmes villages de la vallée sacrée et en rase campagne, le bus s’arrête, non pour laisser rentrer d’autres villageois voyageant avec leurs cochons d’inde sur le dos (le bus ressemble parfois a une animalerie avec des cris de cochons d’inde ou de poules sans oublier une odeur persistante de chèvre ou de mouton !) mais pour nous laisser partir à l’assaut de la vallée sacrée sur nos fières montures (d’assez beaux VTT de descente mais pas de toute première jeunesse).
Notre première étape après 1h30 de vélo est le site de Moray. C’est un site Incas de terrasses concentriques construites dans des vallons naturels. Chaque terrasse est située environ 3-4 mètres plus haute (ou plus basse !) que la précédente ce qui entraîne une différence de température de quelques degrés entre chaque niveau. Sur cette base, les archéologues pensent que le site de Moray était un site de cultures expérimentales pour les incas. Ils pouvaient tester le meilleur environnement (altitude et température) pour différentes variétés de pommes de terre ou de mais. Le site compte 3 zones de cultures concentriques et les archéologues continuent leurs recherches pour faire parler les ruines. D’ici quelques années, il est possible qu’une autre théorie vienne remplacer les hypothèses actuellement données aux touristes !

We drive through the same villages as before, and the bus is quite smelly with noise of guinea pigs as well… Interesting! It stops in the middle of nowhere so that we can start mountain biking in the Sacred Valley. The bikes are ok, even though not brand new.
The first stop is at the Moray site, an Inca site with circular terraces. Each terrace sits 12-16 feet higher (or lower) than the other one, which means there is a difference in temperature of a few degrees between each terrace. Archeologists think this was a way for the Inca to experiment different ways of cultivating potatoes or corn, finding the optimal temperature and altitude. They keep doing studies on the site, still today, probably to keep it alive as well, before the next theory to explain this site comes to live…


Après une courte pause pour manger à l’abri de la pluie, nous reprenons les vélos direction les Salinas. Le mal de tête de Fred ne s’arrange pas et chaque pierre sous les suspensions du vélo fait raisonner sa tête…une sensation oubliée depuis les lendemains de soirées étudiantes il y a maintenant quelques années.
La deuxième partie de vélo comporte davantage de descentes ce qui permet de s’amuser un peu plus, sauf pour Nat qui n’apprécie pas vraiment les passages étroits et pierreux en descente où une erreur de freinage entraînerait une galipette autour du guidon (en plus c’est sa première fois en vélo de montagne). Au détour d’un village isolé où les enfants nous saluent au passage, nous passons à coté d’une rampe de saut en descente où notre guide nous explique qu’il y a casse son vélo et son épaule il y a quelques années. A part Max, personne n’est tenté de faire le saut... Nous arrivons enfin au site des Salinas après une belle descente assez technique (très pentue, virages serrés et très grosses pierres au milieu) où le guide a réussi à tomber.
Les Salinas est un site pré inca où les habitants du village voisin utilisent depuis des siècles une source naturellement très salée pour produire du sel. L’origine de la source remonte aux temps où toute la zone était couverte par une mer. Il ne reste maintenant plus qu’une source que les habitants du villages ont canalisée pour remplir des centaines de petites terrasses (chaque terrasse appartient à une famille) et récolter le sel grâce à l’évaporation (pendant la période sèche, une terrasse peut produire jusqu'à 40 kg de sel chaque semaine).

After a small break to have lunch in the rain, we head with your bike to Les Salinas. Fred’s headache does not get better and each rock increases the pain… something he hadn’t been feeling since his student parties…
The 2nd part of the ride is mainly downhill which means quite fun, except for Nat as it’s quite narrow for her (first time mountain biking) and any mistake would mean a nasty fall… which luckily does not happen. After a small village where children greet us, we face a big jump on which our guide broke his bike and his shoulder! Nobody (but Max) is tempted to try it… After the rest of the downhill (technical on some parts with big rocks and nasty turns – so much that the guide fell), we reach the Salinas site. This is a pre-inca site, in which the inhabitants have been using for a very long time the naturally salted spring in order to produce salt.


Nous quittons les Salinas pour la dernière partie de vélo vers Urubamba, sous le soleil et avec toujours ce mal de crâne pour Fred.
Nous finissons sur la grande route ce qui est sûrement la partie la plus dangereuse de toute notre journée en vélo !
Nous rentons à Cuzco vers 18h, ce qui nous laisse une petite heure de repos avant le briefing du trek.
Il nous faut quasiment 1h pour retrouver notre guide et démarrer enfin le briefing du trek. Nous comprenons très rapidement que Jaime – notre guide – n’est pas préparé du tout pour le briefing. Il est free-lance (également free styler) et découvre le trajet discuté avec l’agence en même temps que nous … Ca nous rappelle à chacun des expériences de meeting clients non préparés ! Au final il est très gentil mais pas très pro. Rendez-vous est pris le lendemain à 4h du matin pour 4h de route vers le village de Cachora, point de départ des 4 jours de trek.

After Les Salinas, the last part of our bike ride is on the main road – probably the most dangerous part! After being back to Cuzco, we’re supposed to meet the guide for the Choquequiraw trek starting the next day, in order to discuss the briefing. It takes more than one hour to finally find him and it seems he’s discovering the programme at the same time as we are (good old memories of non-prepared meeting for all of us…). His name is Jaime, he’s a freelance, very nice but not a great professional. We decide to meet the next day at 4am for a 4 hour drive to Cachora, where our trek will start.