vendredi 9 avril 2010

Buenos Aires, revenir pour mieux partir…

Après cette semaine parenthèse de parapente, dans un groupe de 9 personnes et à la recherche du vent, nous retrouvons donc Buenos Aires une fois de plus, la dernière fois avant de quitter le continent sud-américain… Nous séjournons cette fois-ci à Palermo, au nord de la ville, un quartier résidentiel entouré d’un grand parc. L’hôtel que nous avons choisi sur Internet s’avère être médiocre, mais après la nuit passée dans le van en rentrant de Merlo, nous passons tout de même l’après-midi à faire une grosse sieste, après avoir profité d’un des petits restaurants du quartier pour nous remplir l’estomac au déjeuner.

Après notre sieste, nous sortons nos plus beaux habits (les mêmes que ceux de Noël : le jean et LA chemise) pour aller dîner dans un « puerta cerrada restaurante », restaurant à portes fermées, qui ne révèlent leur adresse qu’après avoir confirmé la réservation. L’endroit s’appelle Diego Felix (le nom du chef) et c’est (un des) cadeaux de mariage de Thomas & Nathalie…

Nous arrivons dans la maison du couple qui tient l’établissement, et dînons dans leur petite cour. Il y a 4 autres tables en plus de nous et sans vouloir être désobligeants, nous pouvons quand même dire que nous avons mis une bonne claque à la moyenne d’âge !

Nous sommes accueillis par un bon cocktail de maracuja (fruit de la passion) que nous prenons dans leur jardin/potager, accompagné d’un toast avec tomates cerises et une herbe fraîche du jardin. Ensuite, petit paté maison de haricots. La pré-entrée est une empanada de maïs violet avec pommes de terre boliviennes. Ensuite salade d’hibiscus et laitue, avec une vinaigrette à la cacahuète et à l’ananas. Un petit trou normand local pour apaiser les estomacs : melon de Mendoza arrosé de grappa. Le plat principal est de la perche cuite au four après avoir mariné dans de la poudre de cacao, du vin rouge et une herbe ; accompagnée d’une sauce à base de tomates, d’œuf et de mie de pain et servie avec des courgettes. Enfin le dessert : chausson de quinoa aux prunes avec glace au citron vert. Ouf !  On a pris avec tout ça une bouteille de Torrontes de Colomé, une des maisons de vins qu’on avait repérée dans la région de Cafayate (le vignoble le plus haut du monde à 3000m d’altitude). Cela nous fait un beau changement après une semaine de parillas !!!

Le lendemain, dimanche 7 mars, après une bonne nuit réparatrice, nous partons nous promener dans le jardin japonais, un beau jardin au milieu du grand parc de Palermo. La ballade est agréable et nous change du centre ville bruyant et frénétique du reste de Buenos Aires ! Nous essayons en fin d’après-midi d’aller voir Invictus au cinéma (cela fait un petit moment que nous essayons de voir ce film) mais c’est un échec, la séance est pleine… Tant pis, pour nous consoler, nous nous offrons ce qui restera comme la meilleure parilla de tout notre séjour argentin ! Une bonne surprise au pied de notre hôtel, dans laquelle nous sommes entrés par hasard et parce que l’endroit avait l’air bien, et qui s’est avéré être un vrai délice, au même prix que les autres, mais un cran au-dessus (il est possible de choisir son morceau de viande crue avant de commander...). Pour ceux que cela intéresse, le restaurant s’appelle Don Julio.

Nous partons ensuite nous endormir pour la dernière fois en Amérique du Sud, avant d’affronter le lendemain le grand voyage à l’autre bout du monde, d’abord vers Sydney pour vers Auckland pour notre prochaine étape du voyage.