Après notre découverte du rafting dans les meilleures conditions possibles, nous continuons la route vers les fameuses grottes de Waitomo. En chemin, nous nous arrêtons à la Kiwi House de Otorohanga pour faire connaissance avec l’animal totem de notre pays hôte : le kiwi. Les kiwis sont une curiosité dans l’ordre des oiseaux : non seulement ils ne peuvent plus voler, mais leurs plumes se sont développées telles un quasi pelage et enfin ils ont un odorat extrêmement fin. Mais pourquoi donc ? Il faut remonter au temps antédiluvien, lorsque la Nouvelle-Zélande s’est séparée du reste du supercontinent Gondwana qui regroupait alors l’Australie, l’Antarctique, l’Inde, l’Afrique et la Nouvelle-Zélande. Aucun mammifère, hormis deux espèces de petites chauves-souris, n’était du voyage. En revanche de nombreux oiseaux, dont le kiwi, se trouvaient sur ce qui est maintenant la Nouvelle-Zélande. Toutes ces espèces d’oiseaux se sont donc développées sans réel prédateur et ont occupé la niche écologique des mammifères. Pour revenir à notre kiwi, celui-ci n’avait donc plus besoin de voler, ses plumes se sont donc petit à petit modifiées de même que son ossature. Avant de le qualifier de charmant petit oiseau, il faut réaliser que le kiwi est une espèce de grosse boule de poils caractérielle qui n’hésitera pas à charger les intrus qui rentrent sur son territoire. L’intérêt de la Kiwi House est d’avoir reproduit un environnement nocturne, ce qui permet aux visiteurs d’observer les kiwis actifs en plein journée, alors qu’à l’état sauvage, seules des marches nocturnes permettraient d’apercevoir des ombres, et encore en étant chanceux. En effet, des cinq espèces de kiwi existantes, toutes sont en voie d’extinction en raison notamment de l’introduction de prédateurs lors de la colonisation anglaise (rats, opossums, belettes, furets, chats, chiens). La Kiwi House nous a permis de faire connaissance avec le Kiwi mais aussi d’autres espèces d’oiseaux n’existant qu’en Nouvelle-Zélande telles que le Tui (l’emblème de notre camping-car), le Pukeko et le Kea (perroquet des montagnes).
After we dried from our soaking rafting experience, we head towards the world’s famous Waitomo caves. On the way, we stop at the Otorohanga Kiwi House to get to know the national emblem of
Nous arrivons à Waitomo juste avant que la nuit ne tombe et avons le temps de trouver un emplacement de camping sauvage près d’un champ. Nous pensions être bien tranquilles, mais c’était sans compter sur le troupeau de 400 vaches qui allait rentrer à l’étable pour la traite et qui était particulièrement intrigué par le camping-car qui se trouvait sur leur chemin. Le camping-car a eu le droit au passage à une séance de lavage à la langue de vache !
We arrive in Waitomo just before sunset and have enough time to find a free camping spot, on the border of a field. It wasn’t actually so quiet, as 400 cows used the trail to go back to the farm at dusk, wondering what was the campervan on their way. The campervan even got a free cleaning service thanks to the licking of the cows!
Le lendemain matin, mardi 16 mars, nous faisons connaissance avec le groupe avec lequel nous allons découvrir la spéléologie. Nous sommes 3 couples novices et un guide. Après s’être équipés (combinaison néoprène, bottes, casque, lampe et harnais) et le briefing de sécurité, l’aventure débute par une descente en rappel de 30 mètres pour accéder au fond de la grotte. Bien qu’impressionnante à priori, la descente se passe bien et est même plutôt douce. Nous continuons par une marche dans les rivières sous-terraines qui courent au fond de la grotte, avant d’attaquer la spéléologie proprement dite. Notre guide nous montre alors un vague boyau, dont on voit quand même le bout, mais qui ne laisse pas imaginer que l’on puisse y passer. Il n’en est rien : tout le monde s’y essaye et finalement, à force de contorsion, rotation des hanches et du bassin, traction des bras et poussée des pieds, ça finit par passer. Pour une fois, l’avantage est aux petits ! C’est Fred qui galère plus que Nat pour passer à travers ces boyaux souterrains ! L’essentiel est de ne pas paniquer et essayer de réfléchir à la façon dont le corps peut se déformer pour passer. Nous continuons ensuite notre ballade dans les grottes, cette fois-ci en « blackwater rafting », c’est-à-dire en flottant sur la rivière assis sur une chambre à air de camion, dans le noir complet. Les seules sources de lumière sont les vers-luisants qui tapissent le plafond de ces grottes par milliers. Un spectacle magnifique, qui ressemble à un ciel étoilé dans une nuit d’encre ! La dernière partie de l’aventure consiste bien évidemment à remonter à la surface, ce qui se fait en escaladant les 30 mètres de paroi descendues au début en rappel. Au final, nous n’avons parcouru que 600 mètres au fond de la grotte qui fait partie d’un réseau souterrain d’une trentaine de kilomètres. Cela semble peu, mais cela nous a pris 3 heures et nous laisse bien fatigués. Nous sommes très contents d’avoir découvert la spéléologie, peut-être pas au point cependant de nous lancer dans le secteur à notre retour de voyage !
The next morning, Tuesday 16th March, we have enrolled for a caving experience. There are two other couples with us, plus a guide. We first get our equipment (wet suit, boots, helmet, lamp and harness) and the usual safety briefing. The adventure then starts with a 30 metres abseil to reach the bottom of the cave where we’ll spend the next 3 hours. The descent is actually not that scary, rather enjoyable at quite low speed. We carry on walking in the underground rivers flowing in the cave and then start the caving per se. Our guide indicates what is nothing but a hole through which we’re supposed to go to keep going and which of course does not seem to allow us to do so. After some pushing, squeezing and hips twisting, everyone manages to go through. For once, smaller is better. It’s more difficult for Fred to find his way through because of his tall body! The key is not to panic, and try to visualise how your body could squeeze into such a narrow hole. We carry on with blackwater rafting, or tubing on the underground river in the pitch black. The tiny sources of light come from the thousands of glow-worms that live on the ceiling of the caves. Imagine a beautiful night sky full of stars! The last bit of the adventures consist of course of getting back up, that means rock climbing the 30 metres that we started abseiling. Needless to say that after all these discoveries and experiments, we are completely exhausted – even though we only went through 600 metres of the cave which goes for more than 30 km. Overall we enjoyed it a lot, maybe not enough to start a new business, but still.