vendredi 17 septembre 2010

Archéologie et gastronomie à Chengdu

Nous rentrons ensuite à Chengdu où nous arrivons en début d’après-midi le jeudi 12 août. Nous y retrouvons Julien et Maxime qui ont profité des trois derniers jours pour faire des emplettes chinoises, visiter un temple bouddhiste et profiter des massages à proximité de l’hôtel !

Dans l’après-midi, nous partons tous visiter le musée archéologique de Jinsha, situé sur le site des fouilles où ont été découverts les vestiges de la civilisation Shu (environ 1500 avant JC). C’est un musée très moderne (les premières découvertes sur le site ne datent en effet que de mai 2001) où l’on peut circuler au milieu des zones de fouilles qui sont protégées par un toit en verre. P1010673 Au regard des artéfacts découverts (nombreuses pièces en or finement taillées, outils et objets en jade finement sculptés, bronzes et bijoux), les archéologues pensent que la capitale de la civilisation Shu se trouvait à cet endroit. En outre, les fouilles ont révélé de nombreux sites où s’opéraient des rites sacrificiels, y compris des sacrifices humains, ce qui nous interpelle encore plus et fait du musée plus qu’une simple collection de poteries millénaires. IMG_7782 Au final, la visite du musée est très intéressante mais manque peut-être un peu d’explications et de mise en contexte, notamment pour les débutants en civilisation chinoise que nous sommes. Le sentiment de manquer d’information s’explique sans doute par le fait que de nombreuses questions sur cette civilisation (origine, rayonnement, disparition) restent en suspens pour les archéologues. Il n’en reste pas moins vrai qu’il s’agit d’une découverte de tout premier plan, comparable à celle de l’armée de terre cuite de Xi’an. Le site est loin d’avoir révélé tous ses secrets, puisque seule une infime partie a pu être fouillée complètement.IMG_7785Avant le dîner, les plus courageux d’entre nous s’offrent le luxe d’un massage – Nathalie, Julien et Natacha. Pour Nathalie et Natacha, c’est loin d’être une partie de plaisir, car les muscles des mollets et des cuisses sont endoloris par les efforts d’Emeishan et chaque geste du masseur est une souffrance. Pour notre dernier repas à Chengdu, nous optons pour une option locale, le hot pot sichouanais, une sorte de fondue bourguignonne aux épices… Voilà pour la théorie. En pratique, malgré une sélection drastique des mets les plus faciles pour nos estomacs occidentaux (nous laissons de côté les intestins de canard et autres pattes de poulet), le résultat est éprouvant pour nos papilles et notre système digestif. DSC04130 IMG_7358