Au final nous aurons passé trois semaines en Chine, ce qui est très peu pour un pays aussi vaste, mais ce qui constitue une étape plutôt longue dans notre voyage. Une fois encore, nous avons eu la chance de découvrir le pays avec des gens qui y vivent, ce qui nous permet de mieux comprendre certaines choses.
C’est un pays qui bouge à une vitesse incroyable et à la modernité difficilement concevable.
Avec 1,3 milliards d’habitants, on y croise également énormément de touristes locaux, qui voyagent tous en groupe. Le premier abord est souvent plutôt difficile avec les chinois qui sont extrêmement bruyants, sales (ils crachent partout) et brusques (pas de place ici pour la politesse et les bousculades sont de rigueur). Il faut creuser un peu en dessous pour comprendre que leur comportement est dicté par la masse. Vu leur nombre, il faut jouer des coudes en toutes circonstances pour s’en sortir.
En tant qu’occidentaux, nous sommes très souvent l’attraction locale dans les parties les plus rurales et au cours de ces trois semaines, nous ne comptons plus le nombre de fois où nous avons du poser pour les appareils photos chinois.
Enfn, la Chine est un pays tellement moderne que plus grand-chose n’y est vraiment sauvage. Ainsi, les parcs naturels que nous avons visités (Huanglong et Juizhaigou) ou la montagne d’Emeishan sont tous aménagés pour satisfaire le tourisme de masse. 
Quant à Hong-Kong, de ce que nous avons pu voir, elle est très différente de Shanghai en ce qu’elle compte beaucoup plus d’occidentaux et l’influence coloniale anglaise y demeure encore très présente, même si la Chine fait tout pour développer le côté chinois en priorité.
Grâce à la culture et à la cuisine, il nous reste encore de très nombreuses raisons de revenir visiter la Chine. Nous avons par exemple du laisser de côté Pékin et la grande muraille, ainsi que quelques autres endroits touristiques tels que l’armée de terre cuite de Xi’an.
