dimanche 19 septembre 2010

Défilé de baleines à Hermanus

Le lendemain, lundi 23 août, nous prenons la route vers l’Est cette fois, en direction de la petite ville d’Hermanus, 40000 habitants et probablement autant de baleines ! En effet, les baleines australes viennent passer l’hiver sur les côtes sud-est de l’Afrique pour se reposer des tempêtes de l’Antarctique et surtout mettre bas et élever leur petit. Hermanus est réputé être le meilleur endroit du monde pour observer les baleines depuis la côte. Et nous ne sommes pas déçus ! Panorama 3-4 Hermanus Dès notre arrivée, nous apercevons au loin une baleine et son baleineau. Ni une ni deux, nous prenons la voiture pour nous rapprocher d’elles et constater qu’elles se trouvent en fait à moins de 20 mètres de la côte. Nous sommes du coup seuls et bien tranquilles à pouvoir les observer rouler dans l’écume pendant un bon moment. Nous voyons même le baleineau téter sa mère. DSC04688 Non lassés du spectacle, mais commençant à avoir faim, nous reprenons la voiture vers le centre ville pour nous attabler à une terrasse face à la mer et déguster le poisson local (délicieux Blue Nose). Pour le dessert, une autre baleine nous fait le plaisir de venir nager juste devant la terrasse, cette fois à 10 mètres à peine de nous. Nous n’en revenons pas ! DSC04616 Après une visite au musée local qui offre quelques explications intéressantes sur la vie de ces baleines et autres cétacés, nous nous apprêtons à dire au revoir à nos hôtes pour reprendre la route. C’est alors qu’un balai aquatique se met en place : d’autres baleines dans la baie nous font une démonstration de breaching (un saut dans lequel la baleine montre au moins 40% de son corps). DSC04673 Les scientifiques ne sont pas certains de la signification de ces sauts, peut-être un moyen de communication ou alors un moyen de se débarrasser des parasites sur leur peau, ou alors tout simplement un jeu. Même dans nos rêves les plus fous, nous n’imaginions pas une baleine sauter ainsi si proche de nous, et encore moins quatre ou cinq le faire dans notre champ de vision ! Hermanus est vraiment à la hauteur de sa réputation.

Nous devons malgré tout nous résigner à quitter la ville car d’autres aventures nous attendent le lendemain et nous prenons la route pour Gansbaai, à une cinquantaine de kilomètres au Sud. C’est de là que nous irons taquiner le grand requin blanc le lendemain.

Enfin, c’est sans compter sur le mauvais temps qui fait encore des siennes, puisqu’à notre arrivée à notre hôtel, nous apprenons qu’aucun bateau ne prendra la mer le lendemain en raison de la houle. Nous voici donc coincés à Gansbaai qui n’a pas la chance de partager les mêmes charmes qu’Hermanus. Petite bourgade de pêcheurs, passées 5 heures, tout est fermé, il n’y a plus personne en ville et nos compagnons du soir à l’un des deux restaurants ouverts de la ville sont des marins profondément portés sur la bouteille…

Mais il en faut plus pour nous décourager et après une bonne nuit de sommeil réparateur, nous décidons de revenir sur nos pas en direction de Stellenbosch, la capitale de la région des vins du Cap.