mardi 29 juin 2010

12 jours autour des Annapurnas…

Nous partons le lundi 10 mai pour notre trek autour des Annapurnas! La première tâche est de réussir à réunir nos affaires pour les douze prochains jours dans un seul de nos gros sacs, ce qui sera plus facile à porter pour le porteur. Nous y arrivons brillamment, avec un poids final de 19kg à deux, ce qui est une très belle performance, au regard des nos erreurs passées en la matière, notamment lors du W-trek de Torres Del Paine (Chili). 01 Nous partons ensuite pour six heures de route dans un minibus local, initialement prévu pour 12 mais que les Népalais utilisent à 15 sans problème, il suffit de se serrer un peu ! Les routes sont typiquement népalaises, plutôt bonnes aux alentours de Kathmandou mais bien  défoncées ensuite. Nous rencontrons au bout d’une heure un gros embouteillage sur une route de montagne, les nombreux camions se doublant les uns les autres pour passer et bloquant ainsi le passage pour tout le monde... 02 Bien fatigués par la route et la chaleur ambiante, nous arrivons finalement à Besi Sahar, où nous passons notre première nuit dans une petite auberge. Nous dinons à 18h30 et nous couchons tôt pour nous lever tôt le lendemain matin! Nous rentrons progressivement dans le rythme du trek… Cette première journée est donc une journée de transition, nous transportant simplement de Kathmandou au point de départ du trek, mais nous sommes déjà épuisés ! 03 Nous commençons à proprement parler notre trek le lendemain, mardi 11 mai. Nous nous réveillons à 6h30 et partons à 8h (nous sommes encore un peu lents, c’est le premier matin…). Nous commençons la marche sur une piste de terre empruntée par quelques 4X4, ce n’est donc pas encore très authentique… Mais très vite nous découvrons des paysages magnifiques, en bordure des rizières et typiquement asiatiques (ou du moins l’image que nous en avons) et nous traversons des villages dans lesquels plein d’enfants nous disent tous bonjour et les chèvres veulent nous suivre… 05 Nous apercevons ensuite notre premier mont au-dessus de 8000m, le Manaslu. Il ressemble à une montagne tout à fait « normale » mais il se trouve en fait à 80km de nous et est donc tout simplement gigantesque… Nous déjeunons dans un très beau village au bord de la rivière, cela fait du bien de se poser un petit peu… Nous repartons ensuite pour le reste de la marche de la journée et le beau temps et la chaleur de la matinée font place à la pluie et à l’orage pour le reste de l’après-midi. Heureusement pour nous, le plus gros de la pluie éclate après notre arrivée au lodge dans lequel nous passons la nuit, dans le village de Ghermu. Nous espérons que le temps va s’améliorer, car nous ne sommes normalement pas encore dans la saison des pluies…04Le deuxième matin, mercredi 12 mai, le réveil sonne à  6h pour un départ à 7h15. Nous n’avons pas encore le rythme et ça nous semble dur de se lever à ces heures si matinales. En plus il n’y a pas d’eau chaude au lodge donc Fred doit prendre une petit douche froide qui, loin de le réveiller, lui porte un coup dur au moralJ. Cédric et Natacha décident d’être plus raisonnables et de ne pas prendre de douche ce matin… Nous marchons encore beaucoup aujourd’hui pour rejoindre Dharapani. Une bonne partie de la journée, nous longeons un torrent tumultueux, gonflé par les pluies de la veille. Régulièrement, nous le franchissons grâce à des ponts suspendus à plusieurs dizaines de mètres au dessus du lit du torrent. 07 Nous pouvons encore observer les beaux paysages de la vallée mais petit à petit en montant, celle-ci se resserre, ne laissant plus beaucoup d’espace pour les cultures en terrasse. Nous croisons beaucoup de convois de mules qui redescendent à vide vers le fond de la vallée pour aller se réapprovisionner avant de remonter. Tant que la piste ne sera pas terminée, ça reste – avec l’homme- le seul moyen pour les villages d’altitude de faire le plein de marchandise ! D’après ce que nous pouvons voir des travaux de tracé de la piste à flanc de montagne, les mules ont encore de « beaux » jours devant elles. En effet ce n’est pas avec un bulldozer apporté par hélicoptère et quelques marteaux-piqueurs que les ouvriers vont venir rapidement à bout de ce chantier titanesque. Les moyens déployés nous semblent bien dérisoires…08 A notre arrivée au lodge, nous avons le plaisir de découvrir qu’il y a de l’eau chaude pour la douche, quel bonheur ! La nuit est un peu plus fraîche que la veille, sans doute à cause de l’isolation approximative de la chambre dont les fenêtres ne ferment pas vraiment et laissent passer le vent ! 06Pour notre 3ème jour de marche, nous commençons à être plus efficaces le matin et après un nouveau réveil à 6h du matin, nous sommes en chemin peu après 7h, belle performance ! Cette-fois, ça y est, il n’y a presque plus de descente de toute la journée. Fini les rizières, nous passons à l’étage supérieur de végétation et marchons une bonne partie de la journée dans la forêt de sapins. En fin de marche, on commence à deviner la silhouette des Annapurnas mais, pour le moment, le Manaslu garde nos faveurs. Il faut dire que Sa Majesté s’offre à nous sous différents points de vue et nous ne sommes pas avares en photos. 11 La journée est un peu plus courte que les deux jours précédents et nous arrivons à Chame tôt dans l’après-midi. Nous avons donc le temps de nous balader dans le village et assistons à un match de volley-ball endiablé devant lequel nous sirotons une petite bière bien fraîche - il paraît que c’est bon pour les courbaturesJ. Notre guide nous avait parlé des sources chaudes de Chame et nous en avons rêvé toute la matinée…mais malheureusement pour nous et nos courbatures, elles sont à sec ces temps-ci. Nous pouvons voir un mince filet d’eau chaude couler au bord d’une piscine vide posée sur la rive du torrent. C’est vraiment dommage car le lieu se prête bien à la relaxation après une bonne journée de marche ! 09Comme nous sommes de bons marcheurs ( !) notre guide nous octroie une mini grasse matinée le vendredi 14 mai et nous nous réveillons un peu plus tard que d’habitude pour un départ à 7h30. Aujourd’hui, petite journée de marche au programme avec seulement 3h40 de marche. Les paysages que nous traversons sont encore très différents de ce que nous avons pu voir jusque maintenant. Nous marchons dans de vrais chemins de forêt (ca sent même les pins !). Dans la matinée, nous apercevons  les Annapurnas sous le soleil, un beau spectacle. 12 Nous arrivons à Lower Pisang, où nous passons la nuit, vers midi et profitons ensuite d’une sieste récupératrice. Nous avons prévu d’aller visiter un monastère qui se trouve 100m plus haut, dans le village de Upper Pisang,  le temps se couvre très vite et il se met même à neiger dans l’après-midi. 20 Nous sommes donc contrains, malgré nous, de rester tranquillement au lodge à ne rien faire… 13 Nous commençons tout de même à être un peu inquiets, car s’il neige à 3200m d’altitude, les conditions pour le reste du trek risquent d’être très difficiles et nous ne sommes pas vraiment équipés pour du temps très froid ou de la marche sur neige… Croisons les doigts pour que le temps s’améliore ! 15 Nous partons le lendemain, samedi 15 mai en direction de Manang, le plus grand village du circuit des Annapurnas. Nous n’avons que 300m à grimper entre Lower Pisang et Manang, et nous avons le choix entre deux chemins : l’un facile, suivant la « route » des voitures et l’autre, plus difficile, grimpant jusque 4000m pour redescendre à 3500m à Manag. Evidemment, nous choisissons l’option la plus longue et difficile… Le guide tente quand même de nous en dissuader (car il doit venir avec nous), nous disant que nous allons devoir marcher 8 heures (au final nous mettrons moins de 6 heures) mais nous tenons bon et autorisons bien entendu les porteurs à prendre le chemin facile sans nous ! Nous ne regrettons pas notre choix car nous observons dans la journée sans conteste les plus beaux paysages depuis le début du trek : les Annapurna 2, 3 et 4 ainsi que le Pisang Peak nous accompagnent pendant toute la marche. 1416 17 Nous découvrons également la faune locale, avec nos premiers yaks et nagwals (daims musqués, un peu comme des bouquetins).27 

Le lodge de Manang est bien mieux que les autres, avec toilettes privatives dans la chambre (ce qui s’avère ne pas être une bonne idée à cause des odeurs…) et fenêtres et portes étanches à l’air. Ceci étant, l’atmosphère est très fraîche et nous devons demander des couvertures en plus de nos duvets pour passer une nuit bien au chaud. Avant de nous endormir, nous regardons un film blottis tous les trois sur un lit deux places devant notre petit ordinateur… Ca nous réchauffe ! 19

Nous avons le droit à une journée de repos le lendemain, dimanche 16 mai, pour nous acclimater à l’altitude. Nous la commençons sans surprise par une grasse matinée (ce qui en langage de trekkeur veut dire lever à 8h) et entamons une ballade pour aller voir un glacier et un lac d’altitude aux environs de Manang, histoire de garder la forme. Cela nous prend plus de deux heures et nous montons de presque 400m – finalement une bonne petite marche quand même !  22 De là-haut, nous avons un magnifique panorama sur les montagnes alentours, avec le glacier et le lac en premier plan. 23Panoramajour7 Manang De retour au lodge, nous prenons notre première douche depuis trois jours et retrouvons un peu de dignité. En plus elle est chaude, ce qui augmente considérablement le plaisir ! Dans l’après-midi, nous nous offrons un moment gastronomique dans un petit « salon de thé » népalais qui fait aussi boulangerie. Nous y dégustons un pain au chocolat, une torsade au chocolat et un crumble aux pommes. Cela nous change du régime népalais ! Cédric découvre ensuite en Himlal (notre guide) un joueur d’échec très enthousiaste. Comme Cédric a le malheur de gagner la première partie, Himlal est très vexé et demande une revanche. Il gagnera ensuite les huit parties suivantes…

Nous repartons dans le rythme du trek le lendemain, lundi 17 mai, vers Yak Kharka, située à 4050m. Ca commence à faire haut… Cédric a senti les symptômes du mal d’altitude depuis que nous sommes au-dessus de 3000m (la fameuse « barre des 3000 »), mais nous avons tous les deux été épargnés jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, ce sont les premiers maux de tête pour Natacha, résorbés relativement facilement avec un Diamox dans l’après-midi. Rien de bien méchant pour l’instant donc...25La journée du lendemain, le mardi 18 mai, est pourtant la plus difficile pour Natacha. Nous avons deux options : rejoindre Thorung Phedi, à 4450m d’altitude, ou continuer jusqu’au camp de base (4925m) avant de passer le col. Raisonnables, nous partons tous le matin avec en tête de s’arrêter à Thorung Pedi pour limiter l’ascension quotidienne (nous avons lu qu’il ne faut pas monter plus de 500m par jour au-delà de 3500m). Cela veut dire que nous aurons une journée plus difficile le lendemain, le grand jour du passage du col, puisque nous partirons d’un peu plus loin... Panorama jour9 La route entre Yak Kharta et Thorung Pedi est particulièrement rude pour Fred (avec un mal de ventre qui traîne depuis deux jours) et Natacha (qui n’arrive pas à trouver son souffle dans la montée et du coup s’épuise vite et se sent faible). Heureusement, c’est à l’inverse une bonne journée pour Cédric, qui peut du coup nous soutenir moralement et même physiquement en portant un peu le sac de NatachaJ. Nous arrivons finalement à Thorung Phedi vers 11h, épuisés de la matinée et avalons tant bien que mal notre déjeuner (pour couronner le tout l’altitude nous coupe l’appétit et nous ne pouvons donc pas manger suffisamment par rapport aux efforts fournis).  Finalement, après la pause déjeuner, nous avons de meilleures sensations et décidons de pousser jusqu’au camp de base. Il se trouve plus de 400m plus haut, mais l’ascension ne prend qu’une heure (c’est raide !). Etrangement, cela se passe beaucoup mieux que le matin (nous avons repris des forces à midi) et nous atteignons le camp en milieu d’après-midi. Panorama jour9 top of hg camp 28Il y fait très froid et Fred ressent ses premiers maux de tête – c’est l’endroit le plus haut où nous dormirons.29Le grand jour arrive le lendemain, mercredi 19 mai, puisque nous passons le col du Thorong à 5416m aujourd’hui. Il faut partir tôt pour éviter les grands vents qui y soufflent à partir de 10h le matin quand la vallée plus bas commence à chauffer. Nous nous réveillons donc à 4h15 et essayons tant bien que mal d’avaler quelque chose au petit déjeuner et partons finalement à 5h15. Cédric nous a bien gavés de vitamine C et Diamox pour éviter qu’on ne lui refasse le coup de faiblesses de la veille… 30 Nous partons quasiment les derniers, il nous faut toujours un peu de temps le matin pour être prêts. Cependant les sensations sont bien meilleures aujourd’hui et nous montons à un bon rythme.32 Nous rattrapons même tout le monde et sommes le troisième groupe à arriver au col. Le col en lui-même nous surprend un petit peu : nous imaginions en effet avoir l’impression de dominer les environs depuis ce col de passage soi-disant le plus haut du monde, mais nous sommes au Népal et, même à 5416m, nous nous sentons encore tout petits à côté des géants de 7000m ou 8000m qui se découpent à l’horizon… Il y a plein de drapeaux de prière au col, prenons une minute pour vous expliquer pourquoi : les bouddhistes ont trouvé un moyen de pratiquer leur religion sans le moindre effort grâce à des drapeaux de couleurs sur lesquels ils écrivent des prières, qui sont lues par le vent secouant les drapeaux. Cette ingéniosité pourrait donner envie aux plus fainéants de se convertir…  31 Après la traditionnelle séance photo en haut du col, nous commençons la descente car il y a encore de la route et il fait très froid ! Sans surprise, la descente s’avère bien plus difficile que la montée. Elle est très raide et nous adoptons un rythme très élevé, descendant 1700m de dénivelé en 3 heures. La vitesse nous permet paradoxalement d’avoir une meilleure accroche sur le terrain. 33 Nous arrivons ainsi à Muktinath, notre ville d’accueil pour la nuit, vers 11h30, après déjà plus de 5 heures de marche et surtout les premiers (alors que nous étions partis presque les derniers !!!). Après un repos bien mérité, nous nous promenons l’après-midi dans la ville et allons visiter le temple hindou de Muktinah, réputé dans le monde entier (notre guide n’a malheureusement pas été capable de nous expliquer pourquoi) et le lieu de pèlerinage de nombreux indiens. Il est amusant d’observer que ce temple hindou abrite également de nombreux éléments bouddhistes, tels que des moulins à prière (même principe que pour les drapeaux : le vent, l‘eau ou alors les pèlerins font tourner les moulins qui récitent les prièresJ). Le Népal, sous l’influence de ses deux voisins géants, a en effet assimilé les deux religions hindouistes et bouddhistes, même 80% de la population est hindouiste). L’une des merveilles du temple hindou est ainsi cachée dans un tout petit temple bouddhiste, construit autour de flammes qui brûlent ici depuis des milliers d’années grâce à une source de gaz naturel.

Pour notre dernier jour de marche, le jeudi 20 mai, nous partons à 7h15 vers Jomson, 1000m plus bas. La première partie de la route est très belle et encore différente de ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Nous changeons de vallée et les paysages désertiques du Mustang s’offrent maintenant à nous en toile de fond. 34 Lorsque nous entrons dans la vallée de Jomson, le vent de lève et devient extrêmement fort, soulevant avec lui des nuages de poussière qui nous aveuglent régulièrement pendant quelques minutes. Cela devient d’autant plus dur vers la fin de la route quand le chemin se transforme en piste qu’empruntent des jeeps qui montent jusqu’à Muktinah.  Cette fin de trek est donc bien moins agréable que le reste, et nous sommes finalement bien contents d’arriver à Jomson en fin de matinée, épuisés à la fois par la fatigue accumulée au cours des jours précédents mais aussi par le vent de la matinée.

Le lendemain, vendredi 21 mai, il est déjà temps de rentrer à Kathmandou. Pour ce faire, nous prenons un vol entre Jomson et Pokhara qui nous oblige à nous lever à 5 heures du matin. En effet lorsque le vent devient trop fort dès le milieu de matinée, les petits avions ne sont plus en mesure d’opérer sur la petite piste de Jomson. Tout cela ne rassure pas Natacha qui redoute de revivre les turbulences montagneuses expérimentées sur le vol Varanasi-Kathmandou… La matinée ne commence pas très bien car nous apprenons rapidement que notre avion a du retard. La règle du jeu est très simple : plus nous partons tard, plus le vol soit turbulent, jusqu’au point où le vol sera annulé et reporté au lendemain. Finalement, après une heure et demi d’attente, nous voyons arriver notre petit bimoteur à hélices qui s’arrête sur la piste, juste le temps de nous faire monter, et redécolle aussitôt en direction de Pokhara. 35 Le vol est plutôt tranquille, avec quand même quelques turbulences au début, mais rapidement nous pouvons agréablement profiter de la vue sur le massif des Annapurnas et découvrir pour la première fois la montagne sacrée pour les Népalais qu’est le Machaputre (son caractère sacré rend son ascension absolument interdite à quiconque).

Le vol ne dure pas plus de 20 minutes et nous avons donc le temps d’aller faire un tour sur les bords du lac de Pokhara avant de monter dans le bus qui nous ramène à Kathmandou. Tout le monde nous avait parlé des vues sur la chaîne des Annapurnas depuis le lac de Pokhara, malheureusement pour nous à 8h du matin la lumière écrase déjà les reliefs et nous ne pouvons pas profiter du panorama des cartes postales. Sans surprise la route vers Kathmandou est presque aussi pénible qu’à l’aller, même si notre minibus est légèrement moins peuplé (nous avons chacun un siège pour nous !) et la pause-déjeuner moins mauvaise qu’à l’aller.  

De retour à Kathmandou, nous retrouvons le luxe de notre hôtel, même si la chaudière ne fonctionne pas et nous sommes bons pour une douche tiède. Pour notre dernière soirée avec Cédric, nous craquons pour un bon steak en allant à l’Everest steak house manger un chateaubriand à 3, avec des frites - le bonheur !!! Malheureusement Fred n’a toujours pas récupéré l’appétit et en profite moins que Natacha et Cédric, qui dévorent tout simplement leur morceau de viande saignante… 36 Il est ensuite temps de dire au revoir à Cédric, qui reste encore 2 jours à Kathmandou avant de rentrer à Paris, tandis que nous partons le lendemain matin en direction du Tibet. La course continue ! Après 10 jours de marche, nous aurions bien pris une journée de repos à Kathmandou. Malheureusement les départs des tours au Tibet se font à dates fixes et nous n’avons pas le choix…

Enfin pour les plus curieux et avides de statistiques, voici un récapitulatif de nos performances du trek (les graphiques d’altitude et de rythme cardiaque sont disponibles sur demande). Nous aurons marché au total 140km en 10 jours. tableau HR&Alt chart 5400m